Améliorer ses agirs et ses manières d’agir : voilà les objectifs des adeptes de l’apprentissage tout au long de la vie autant que des organisations progressistes et des entreprises profitables. Le thème de notre Conférence de cette année lance la discussion sur cet important sujet.

L’évaluation et la reconnaissance des acquis et compétences sont au cœur de plusieurs grands courants de pensée tant au Canada qu’ailleurs dans le monde. Par exemple, dans un rapport intitulé Lignes directrices de l’UNESCO pour la reconnaissance, la va lidation et l’ac créditation des acquis de l’apprentissage non formel et informel (2012), l’Institut de l’UNESCO pour l’apprentissage tout au long de la vie en Allemagne regorge de suggestions pour des pays intéressés à «développer ou améliorer structures et procédures pour reconnaître les acquis de toutes les formes d’apprentissage, particulièrement celles décrites comme non-formelles et informelles.» On insiste sur les pratiques d’amélioration et de qualité, de même que sur les principes de la RAC comme la pertinence, la fiabilité, l’équité et la transparence.

Le forum des ministres du travail du Canada se fait l’écho de principes similaires dans le document Cadre pancanadien d’évaluation et de reconnaissance des qualifications professionnelles acquises à l’étranger (2009), où l’on retrouve la même insistance sur l’équité, la transparence, l’à-propos et la cohérence.

En ce moment, la CAPLA mène un projet national sur l’assurance de la qualité (QA), avec le soutien du Programme de reconnaissance des titres de compétence étrangers du ministère de l’emploi et du développement social du Canada. Les rétombées pourront améliorer la pratique et les mises en application de la RAC dans tout le pays.