Envoi de courriels aux 27 députéEs de Montréal avec ce même message :
"Madame, Monsieur, (nom personnalisé)

dans le cadre des 12 jours d'action pour l'élimination des violences envers les femmes et de la campagne "le vol des pensions alimentaires pour enfants ça suffit !", le SEP Service d'Entraide Passerelle vous interpelle en tant que député/e montréalais/e.

En effet, depuis 1997 alors que les pensions sont défiscalisées, elles comptent encore dans le revenu des parents (les mères monoparentales pour l'écrasante majorité) qui doivent avoir recours à l'aide sociale, à l'aide financière aux études, à l'aide juridique et à l'allocation logement. Cette discrimination constitue pour le SEP une violence économique qui impacte les conditions de vie de milliers de femmes à Montréal.

Chaque année, le SEP reçoit près de 1 000 femmes et mères vivant une séparation et qui peinent à subvenir aux besoins de leur famille, entre autres raisons parce que la pension alimentaire qui doit être versée pour les enfants est soit amputée par le gouvernement soit comptabilisée dans le revenu - ce qui rend inaccessibles des mesures vitales comme l'aide juridique et le logement social.

Il est temps que cesse cette violence économique et je vous demande de collaborer avec vos collègues de tous partis à l'Assemblée nationale pour y mettre fin cette année.

(variante députéEs au pouvoir :
Il est temps que cesse cette violence économique et je vous demande de respecter l'engagement de la CAQ de "Retirer les pensions alimentaires du calcul de l’aide sociale et de l’aide aux études". Je vous demande même d'insister pour que soient inclus dans cet engagement l'allocation logement et l'aide juridique.)

Veuillez agréer, Madame, Monsieur, l'assurance de toute ma considération,