Cet atelier/conférence est le début d'une conversation plus large sur les féminismes décoloniaux, organisée par le Collectif décolonialité.

Féminisme blanc, féminisme civilisationnel et féminisme universaliste dictent la voix à suivre, hiérarchisent les luttes et centrent la parole des femmes en positions dominantes. Un féminisme le dénonce et situe plutôt le point de vue des femmes racisées au centre et permet ainsi de tracer un parcours théorique et pratique à partir d’une multiplication des points de vue sur le monde : Les féminismes décoloniaux. Il dénonce à la fois les inégalités et la violence de genre, ainsi que le racisme systémique qui « perpétue des pratiques et des politiques qui excluent et marginalisent » (Zaazaa et Nadeau 2019, 15). Un féminisme intersectionnel décolonial vise donc à unir les êtres humains dans une lutte pour une société libre d’oppression et d’exclusion. Tout en reconnaissant les spécificités et les vulnérabilités de chaque groupe social, il s’agit d’une position qui mène à une lutte commune contre le capitalisme racial et patriarcal.