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À l'occasion de la journée internationale des droits des femmes, le Centre Hubertine Auclert s'intéresse aux interactions entre militantismes féministes et nouvelles technologies. L'occasion d’analyser en quoi la période complexe que nous traversons est à la fois un accélérateur de féminisme et de sexisme en ligne.
Quels sont les nouveaux modes d’action numériques des féministes, particulièrement à la lumière de ce que le monde traverse depuis un an ? En quoi constituent-ils un renouveau militant ? Quels dialogues entre les associations féministes "de terrain" et "digitales" ? Depuis plusieurs années, la diffusion d’une culture de l’égalité entre femmes et hommes se fait à travers de nouveaux médias et de nouvelles technologies. Ils permettent d’intéresser de nouveaux publics à la question du féminisme et interrogent de nombreux impensés - notamment concernant la sexualité et le plaisir féminin.
Cela ne se fait pas sans obstacles... Ces nouvelles plateformes sont évidemment concernées par les problèmes que les associations féministes rencontrent depuis longtemps : le burn-out militant, la question du modèle économique et le harcèlement sexiste et sexuel, à fortiori pendant les périodes de confinements, dont les premières victimes sont les femmes.
À travers 1 table-ronde en compagnie de chercheur·euses, spécialistes du numérique et militant·es ainsi qu'un dialogue croisé sur le rôle des nouveaux médias dans l’éducation à la sexualité, le Centre Hubertine Auclert invite les associations et le grand public à réfléchir collectivement à ce nouveau paradigme féministe.