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Dans le cadre du cours FEM300H «Féminismes et antiracismes» (Institut de Recherches en Études Féministes-UQAM) donné par Alimi Sonia, Almeida Jade, Issa Amira, aura lieu le panel « Penser un monde anti-oppressions : définancement de la police » qui portera précisément sur les violences policières et la justice transformatrice/réparatrice. Nous aurons le plaisir d'entendre les conférencièr-e-s suivantes :
- Marlihan Lopez, coordonnatrice des programmes de 1er cycle et des stages pour la majeure en études interdisciplinaires en sexualité de l’Université de Concordia. Elle est également co-présidente de la Fédération des femmes du Québec, membre de Black Lives Matters-Montréal et membre-fondatrice de la Coalition pour définancer la police
- Sarah El Attar, elle est la réalisatrice du documentaire «Je suis la France», qui est actuellement en post-production et dont le sujet porte sur les violences policières en France ( pour en savoir plus.>>https://www.instagram.com/jesuislafrance_lefilm/ ). Elle travaille également pour la plateforme Black Wealth Média, une maison de production et de diffusion basée à Montréal et qui développe du contenu cinématographique afrocentrique.
- Adama Kaba, éducatrice communautaire qui vit à Tio'tia:ke (Montréal) depuis 20 ans. Elle possède une vaste expérience professionnelle dans divers sphères, notamment les écoles primaires et secondaires, les établissements d'enseignement postsecondaire, les organisations communautaires ainsi que le secteur des ONG au Canada et à l'international. Son travail se concentre sur les expériences dans les écoles des filles noires et l'analyse de l'intersectionnalité au sein des programmes d'éducation communautaire non formelle. Adama poursuit actuellement un doctorat au département des études intégrées en éducation de l'Université McGill.
- Nathalie Batraville, professeure adjointe à l'Institut Simone de Beauvoir de l’Université Concordia, où elle se spécialise dans l’enseignement et la recherche théorique noire, féministe, décoloniale et queer, avec une concentration sur l’abolition des prisons et la production culturelle transatlantique noire. Sa recherche examine les politiques sexuelles raciales à la suite du commerce transatlantique des esclaves, par l’analyse de littérature, essais, arts visuels et archives. Ainsi, son travail met l’emphase sur les structures qui contrecarrent les différences hiérarchiques et qui défient la violence, tant au niveau de celles sanctionnées par l'État, qu’au niveau des relations interpersonnelles.
Cet évènement est soutenu financièrement par les collectifs suivant:
- Féministes Racisé-e-s Uni-e-s et Solidaires
- Le Collectif d’étudiant-es noir-es, autochtones et racisé-es à l’UQAM.
L'événement est gratuit et ouvert à toute-s sur inscription obligatoire.
Pour toutes informations veuillez écrire avant l'événement à: issa.amira@courrier.uqam.ca ou alimi.sonia@uqam.ca / jade.almeida@uqam.ca
Nous reconnaissons que cet événement se déroulera en territoire autochtone non cédé et que la nation Kanien'kehá:ka est la gardienne des terres et des eaux où nous nous réunirons. Tio’tia:ke (ou Montréal) est historiquement reconnu comme lieu de rassemblement pour de nombreuses Premières Nations, et aujourd’hui une population autochtone diversifiée, ainsi que d’autres peuples, y réside.
C’est dans le respect des liens avec le passé, le présent et l’avenir que nous reconnaissons les relations continues entre les peuples autochtones et autres peuples de la communauté montréalaise.
Il est nécessaire d’exprimer dans le cadre de ce panel, notre solidarité envers les communautés autochtones locales et mondiales qui luttent pour leur droit au pouvoir, à la terre, aux ressources et à la sécurité. Prenons ainsi le temps de mentionner les 11 nations autochtones qui ont résisté et résistent encore au niveau local : le peuple Abénaki, le peuple Anishinabeg, le peuple Atikamekw, le peuple Cri-Eeyou, le peuple Wendat, le peuple Inuit, le peuple Malécite (Wolastoqiyik) , le peuple Mi'kmaq, le peuple Mohawk (Kanien'kehá:ka), le peuple Innu et le peuple Naskapi.