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Dès le début de la crise sanitaire liée à la Covid-19, les invitations à penser le monde d’après se sont multipliées. Or, qu’il s’agisse d’égalité de genre ou de justice sociale, d’émancipation ou de renversement des rapports de domination, les luttes féministes visent depuis toujours la transformation sociale. Plus récemment, nous avons vu les femmes et les minorités subir de façon disproportionnée les effets de la pandémie et ceux de la crise climatique, les vagues de dénonciation d’agressions sexuelles qui ont révélé toute l’hostilité de nombreux milieux de travail et d’enseignement, ainsi que la montée des conservatismes qui ont engendré d’importants reculs et mis en péril des droits fondamentaux. Ces quelques exemples montrent toute l’importance d’explorer les apports du féminisme pour penser et mettre en œuvre la transformation sociale dans le cadre de cette 19e édition. Le monde d’après sera féministe ou ne sera pas!
Au cours de la semaine, avec une dizaine de conférencières et de conférenciers provenant de différentes disciplines, nous examinerons de façon critique divers enjeux relatifs au changement social dans une perspective féministe : la justice sociale, la transformation de l’économie, des milieux de la culture et de l’éducation, la protection de l’environnement et des ressources, l’épuisement des travailleuses et l’éthique du care.
Cette université d'été est organisée par la Faculté des sciences sociales, la Chaire Claire-Bonenfant–Femmes, Savoirs et Sociétés et l'Institut EDI2, en partenariat avec la Faculté des sciences de l'administration.