Aider à la libération d'Ingrid Bétancourt
Québec, le 23 mai 2002
Bonjour,
Il y a maintenant 12 ans, Ingrid Betancourt met de côté sa vie tranquille de mère de famille expatriée pour revenir dans son pays et se battre pour en changer l'avenir. Son pays, la Colombie, est au bord du gouffre, saigné par des années de guerre. Pris entre la guerilla marxiste, les paramilitaires, les cartels de la drogue et les politiciens impuissants ou corrompus, peu de gens osent se lever pour offrir une autre vision au peuple Colombien. Ingrid Betancourt décide de le faire.
Elle condamne la corruption, la violence, se bat pour le développement régional, pour les plus démunis. Elle est d'abord élue députée en 1994, puis sénateur en 1998. Elle fonde son propre parti "Oxygène" et compte bien se présenter aux élections présidentielles de mai 2002.
Mais, voilà, le 23 février en route vers San Vincente, Ingrid et sa directrice de campagne, Clara Rojas, sont enlevées par les FARC (Forces Armées Révolutionnaires de Colombie).
Ingrid est une empêcheuse de tourner en rond ceux qui font la ruine de la Colombie sur le dos des Colombiens. Elle se bat avec l'énergie du désespoir. Ne nous le cachons pas: l'enlèvement d'Ingrid arrange
beaucoup de monde.
L'enlèvement est pratique courante en Colombie. L'assassinat tout autant. Aujourd'hui Ingrid serait peut-être morte si son combat n'était pas connu au-delà des frontières de son pays.
Nous n'avons pas la prétention de savoir qu'Ingrid est la femme providentielle dont la Colombie a besoin, quoique nous aimerions le croire. Mais cette femme courageuse, déterminée, qui a tout sacrifié pour son pays, mérite, comme des milliers d'autres prisonniers, de ne pas sombrer dans l'oubli médiatique qui la condamnerait très
certainement. Il faut faire parler d'elle, c'est sa meilleure chance de survie. Où que ce soit, nous devons faire parler d'elle. Et en particulier au Canada...
Le Comité de soutien à Ingrid Betancourt a pour objectif d'oeuvrer à la libération d'Ingrid Betancourt et de Clara Rojas. Leur détention pourrait être longue. Il s'agit de s'assurer que le gouvernement colombien sache que les Canadiens suivent l'affaire de très près. Il faut s'assurer que les médias continuent à parler d'Ingrid, que
nos hommes politiques prennent position et que la diplomatie canadienne s'implique dans la recherche d'une solution négociée. Oublier Ingrid et Clara, c'est les condamner.
Ce message est un extrait du site des Comités de soutien du Canada que je vous invite à lire au http://www.4ingrid.com et sur lequel vous pouvez signer la pétition demandant sa libération.
Vous pouvez aussi consulter le http://www.betancourt.info pour une information au jour le jour depuis son enlèvement.
Nos démarches n'ont aucun but lucratif et nous désirons avant tout sensibiliser l'opinion public en contactant des réseaux tels que le vôtre; sensible aux conditions de la femme. Quelques unes d'entre vous aurons peut-être envie de se joindre à notre action.
Pour poser une action immédiate en sa faveur, signez la pétition à l'adresse http://www.4ingrid.com/princ/petition.htm
http://www.4ingrid.com
Comité de soutien à Ingrid Betancourt