Élections Québec - Les groupes de femmes posent des questions aux chefs.

Élections Québec - Les groupes de femmes posent des questions aux chefs.

Élections Québec - Débat des chefs LES GROUPES DE FEMMES POSENT DES QUESTIONS AUX CHEFS POUR QU'ILS EN DÉBATTENT Montréal, le jeudi 27 mars 2003 - «À quelques jours du débat des chefs, moment où la population pourra apprécier certaines habiletés de nos politiciens, elle doit savoir où logent ces derniers relativement à des questions qui préoccupent spécifiquement les femmes, qui représentent plus de la moitié de la population», de déclarer Vivian Barbot, présidente de la Fédération des femmes du Québec. Les groupes féministes rendent publique aujourd'hui leur plate-forme intitulée : «PLATE-FORME POUR L'ÉGALITÉ DES FEMMES - Les enjeux concernant l'égalité des femmes et des hommes, et l'égalité des femmes entre elles : engagement pour une société juste et solidaire». Elles ont d'ailleurs demandé à rencontrer les chefs des principaux partis politiques pour qu'ils se commettent relativement aux revendications des femmes. VIOLENCE Les femmes comme les hommes ont le droit de vivre en sécurité au Québec. «Les groupes de femmes qui interviennent en violence réclament que le gouvernement rende accessibles, à toutes les Québécoises sans exception, les services d'aide aux victimes de violence conjugale, familiale et sexuelle», d'insister Liette Brousseau, présidente du Regroupement provincial des maisons d'hébergement . Bernard Landry, Jean Charest, Mario Dumont, à chacun de vous s'adressent les questions suivantes : Êtes-vous disposé à dédier des budgets spécifiques pour garantir un abri sécuritaire et des services de prévention et de suivis aux femmes et à leurs enfants victimes de violence et ce, partout sur le territoire du Québec ? Êtes-vous prêt à vous engager à financer une vaste campagne de sensibilisation à la violence faite aux femmes et à leurs enfants (du même type que celle contre l'alcool au volant), campagne d'éducation qui devrait avoir une approche globale des diverses formes de violence commises à l'endroit des femmes, et d'y associer les groupes de femmes ? LA PAUVRETÉ A UN SEXE Près de 70 % du travail accompli sur cette planète est un travail non rémunéré effectué par des femmes. De plus, les femmes s'appauvrissent en ayant des enfants. «Les familles monoparentales, dont la grande majorité soit 82 % sont dirigées par des femmes, sont en plus grande proportion sous le seuil de faible revenu», de relever Sylvie Lévesque, directrice générale de la Fédération des associations de familles monoparentales et recomposées du Québec. Vous qui avez voté pour l'adoption de la Loi pour lutter contre la pauvreté et l'exclusion sociale, êtes-vous prêt à faire connaître votre plan d'action et à indiquer les sommes que vous entendez y consacrer ? Comment comptez-vous assurer la couverture des besoins essentiels des familles et des femmes les plus pauvres du Québec ? Dans la «PLATE-FORME POUR L'ÉGALITÉ DES FEMMES», à laquelle ont adhéré 19 regroupements féministes représentant des centaines de groupes de femmes partout au Québec, plusieurs thèmes sont abordés sous des titres fort éloquents : Le rôle de l'État; La pauvreté a un sexe; Pour un monde exempt de violence; Le droit à la santé; La juste place des femmes en politique et dans le développement régional et local; Le travail; La conciliation famille, vie personnelle et travail; Vivre dans un environnement sain; Paix et solidarité. Il est possible d'accéder à la plate-forme via le site Internet de la Fédération des femmes du Québec : www.ffq.qc.ca. Pour information :Linda Lévesque (514) 389-2035; cellulaire : (514) 242-8909