A l'occasion de la journée de l'alphabétisation, un simple geste vaut mille mots
OTTAWA, le 8 sept. - La Journée internationale de l'alphabétisation nous permet de montrer qu'un simple geste vaut mille mots, déclare le Syndicat canadien de la fonction publique. Par l'entremise de son projet national d'alphabétisation, c'est ce que le plus grand syndicat du Canada fait depuis quatre ans.
"Nous vivons dans un monde où les ordinateurs ont transformé notre façon de travailler. Les restructurations et les privatisations menacent de nombreux emplois. Le besoin de formation et de perfectionnement n'a jamais été aussi criant, déclare le président national du SCFP, Paul Moist. Il y a des décennies que le SCFP est engagé dans les programmes de formation de base et maintenant, grâce au projet d'alphabétisation, le SCFP, en collaboration avec les employeurs, travaille à la mise sur pied de programmes d'éducation en milieu de travail et il s'efforce de rendre ses propres communications plus accessibles."
Partout au Canada, les sections locales du SCFP ont mis sur pied des douzaines de programmes destinés à répondre aux besoins spécifiques de leurs membres, de la simple aptitude à lire et à écrire aux cours de perfectionnement en passant par les mathématiques. En Nouvelle-Ecosse, des centaines de travailleuses et travailleurs des routes, des hôpitaux et des municipalités ont déjà profité de ces programmes, affirme Danny Cavanagh, président de la section locale 734 du SCFP, travailleur du secteur de l'eau et militant de l'alphabétisation.
"Pour la plupart des travailleuses et travailleurs, l'éducation est une chose hors de portée, dit M. Cavanagh. C'est pourquoi, en collaboration avec la Fédération du travail de Nouvelle-Ecosse et le ministère de l'Education de la province, nous travaillons à la mise sur pied de programmes de formation de guides en apprentissage par les pairs. Ces guides aideront leurs collègues à apprivoiser l'apprentissage."
M. Moist dit que les bénéfices du travail d'alphabétisation dépassent de loin les frontières des lieux de travail.
"Le travail d'une personne a des répercussions sur sa famille, déclare M. Moist. Alors que plusieurs travailleuses et travailleurs s'inscrivent à un programme parce que la démarche les aidera dans leur travail, ils sont aussi nombreux à vouloir s'y inscrire pour devenir un meilleur modèle pour leurs enfants et pour être en mesure d'être plus actifs au sein de leur collectivité."
Le projet d'alphabétisation du SCFP reçoit un appui financier du Secrétariat national à l'alphabétisation du Canada.
Visitez notre site Web : www.scfp.ca/www/literacy
Renseignements: Paul Moist, président national du SCFP, (613) 558-2873 (cell); Danny Cavanagh, militant de l'alphabétisation du SCFP-Nouvelle-Ecosse, (902) 890-6695 (cell)