Des volontaires du Canada luttent contre les effets du VIH/SIDA sur les Africaines
C O M M U N I Q U É
Des volontaires du Canada luttent contre les effets du VIH/SIDA sur les Africaines
1er décembre 2004
MONTRÉAL - CUSO, la plus grosse agence canadienne d'envoi en coopération, compte actuellement 15 coopérants et coopérantes au Ghana, au Mozambique, en Afrique du Sud, en Tanzanie et au Burkina Faso, qui luttent pour empêcher la propagation des VIH/sida. En cette Journée mondiale 2004 du sida, nos volontaires travaillent sans relâche, avec les partenaires de CUSO à l'étranger, pour combattre la discrimination, la pauvreté et la violence qui font que les VIH/sida constituent un problème non seulement de santé mais aussi d'égalité entre hommes et femmes.
Les statistiques ne trompent pas : la propagation du VIH et du sida ainsi que leurs répercussions affectent immensément plus les femmes et les adolescentes vulnérables sur les plans social, culturel, biologique et économique. Globalement, l'incidence des VIH/sida sur les femmes connaît une hausse brutale : aujourd'hui, près de 50 % des femmes en sont infectées. La féminisation de l'épidémie est la plus apparente en Afrique subsaharienne où près de 60 % des personnes infectées sont des femmes, et où 75 % des jeunes infectés sont les jeunes femmes âgées de 15 à 24 ans (chiffres ONU).
Jessie Forsyth, de Montréal, postée au Mozambique à titre de coopérante volontaire CUSO, travaille à l'Association es mineurs du Mozambique, où elle facilite la liaison entre les comités Femmes des syndicats nationaux.
Elle élabore un programme éducatif en milieu de travail sur les VIH/sida, et crée des liens entre les syndicats et organismes du Mozambique et du Canada. « C'est tout simplement impossible ou très irréaliste de prétendre sérieusement combattre le VIH au Mozambique, et dans d'autres régions du monde, et de véritablement en atténuer les effets, si l'on ne fait pas de réels efforts pour contrer au moins un peu certains aspects minimes des inégalités dans les rapports hommes/femmes, explique Jessie. On a trop souvent compris le terme genre comme un synonyme des femmes, au lieu de l'utiliser pour une relecture des identités et des relations sociales ou, plus important encore, une relecture des relations de pouvoir que celles-là supposent. Un grand nombre d'organismes ont fait des efforts pour sensibiliser les gens au problème du genre, mais il reste encore beaucoup de travail à faire. »
La Journée mondiale 2004 du sida veut sensibiliser davantage la population aux problèmes des femmes et des filles en lien avec les VIH/sida. Les volontaires de CUSO luttent sur les fronts de la santé communautaire, de l'éducation au sida, de l'égalité hommes/femmes, et du soutien à apporter aux orphelins du sida et aux personnes atteintes.
CUSO est un organisme non gouvernemental sans but lucratif qui travaille en solidarité avec des groupes en Afrique, en Asie ainsi que dans le Pacifique, les Amériques et les Caraïbes. CUSO envoie à l'étranger des coopérantes et des coopérants travailler pour le développement communautaire, un environnement viable, et les droits humains. Ces volontaires citoyens et citoyennes du monde créent des liens de personne à personne, de village à village, et de pays à pays. Depuis 1961, CUSO a recruté, formé et envoyé plus de 14 000 volontaires dans le monde. Pour plus d'information, voir le site de CUSO au http://www.cuso.org !
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Pour obtenir d'autres informations :
Lucie Lortie, responsable des liens à la collectivité
Bureau de CUSO à Montréal
Tél. : 514-528-8465, poste 226
Sans frais : 1-888-434-2876 (Ottawa)
Courriel : lucie.lortie@cuso.ca