« Réforme majeure du mode de scrutin, un train dont la course ne peut être freinée » - Prochaines audiences de la CLSE : région montréalaise

« Réforme majeure du mode de scrutin, un train dont la course ne peut être freinée » - Prochaines audiences de la CLSE : région montréalaise

« Réforme majeure du mode de scrutin, un train dont la course ne peut être freinée » Du 27 février au 7 mars, les membres de la Commission spéciale sur la loi électorale (CSLE) entendront la population et les organismes de la région métropolitaine relativement à un nouveau mode de scrutin. Le Mouvement pour une démocratie nouvelle (MDN) prévoit que ces audiences publiques réaffirmeront les avis émis jusqu'à présent soit que ni le mode de scrutin actuel ni celui proposé dans l'avant-projet de loi ne répondent adéquatement aux réalités sociales, démographiques et idéologiques de la société québécoise. Ayant effectué un suivi des travaux de la Commission depuis son lancement, le Mouvement pour une démocratie nouvelle a observé une tendance très nette en faveur d'une amélioration significative de l'avant projet de loi. « Les modifications les plus courantes concernent la nécessité de disposer de 2 votes, le rejet des districts tels que proposés et l'intégration de mesures plus efficaces pour atteindre l'égalité des femmes et la représentation accrue de la diversité ethnoculturelle » a précisé Mercédez Roberge, présidente du MDN. Ces derniers mois le MDN a invité la population et les organismes à réclamer un mode de scrutin propulsant le Québec sur des voies d'avenir, ce que l'avant-projet de loi ne permet pas actuellement. Cet appel a manifestement été entendu. Les mémoires et avis présentés jusqu'à présent démontrent le caractère irréversible du processus de réforme du mode de scrutin, tant par leur nombre que par le message de changement qu'ils contiennent. Le MDN estime à plus de 300 le nombre de mémoires, de personnes et d'organismes d'horizons variés, déjà transmis à la Commission, laquelle aurait reçu plus de 550 demandes de présentations. Jusqu'à présent, 164 présentations ont été entendues en audiences publiques et près de 150 autres le seront lors des trois prochains jours d'audiences. La Commission est si populaire que l'affluence aux audiences de la région montréalaise avait amené la CSLE à n'accorder que 10 minutes de présentation aux organismes nationaux, plutôt que les 60 minutes accordées dans les villes visitées précédemment. Suite à plusieurs interventions, dont celles du MDN, la CSLE a trouvé des solutions à ce problème. La participation à la présente consultation dépasse largement celle de la Commission des institutions qui, en 2002, avait déjà reçu pas moins de 139 mémoires. Cette dernière n'avait pu conclure ses travaux en raison du déclenchement des élections de 2003 mais il est manifeste que l'intérêt n'a cessé de croître et qu'un tel processus ne pourrait rester sans réponse ni aboutir à un demi-résultat. L'affluence à la Commission en cours témoigne de cette croissance et démontre l'urgence et la nécessité de mettre à jour l'instrument par lequel nous déterminons collectivement la composition de notre Assemblée nationale. Le MDN, qui a présenté son mémoire le 24 janvier, poursuivra sa surveillance des neuf dernières séances et fera part de ses conclusions dès la fin des audiences publiques. Le train est en marche, et la détermination est si forte que rien ne pourra freiner sa course. - 30 - ***** Site Web du Mouvement démocratie nouvelle