La Maison Parent-Roback (MPR) accueillait officiellement ses premières membres honoraires le 16 mars dernier : Mmes Madeleine Parent et feu Léa Roback, qui ont donné leurs noms à la Maison, ainsi que Mmes Suzanne Biron, Josette Catellier, Céline Martin, Louise Michon, Rosalie Ndejuru, fondatrices et signataires des lettres patentes de la Corporation de la Maison Parent-Roback en 1997. Ces femmes exceptionnelles ont cru au projet de la Maison et ont contribué de façon active et passionnée à sa réalisation. Mme Michelle Courchesne, députée de Fabre, ministre de l’Emploi et de la Solidarité sociale et ministre responsable de la région de Laval, Mme Pauline Marois, députée de Taillon, membre du Parti Québécois et porte-parole de l'opposition officielle en matière de relations internationales, Mme Helen Fotopulos, mairesse de l'arrondissement Plateau Mont-Royal, membre de l'exécutif de la Ville de Montréal et responsable de la condition féminine, Mme Françoise David, porte-parole femme de Québec solidaire et Mme Maria Mourani, députée fédérale d’Ahuntsic et porte-parole du Bloc Québécois en matière de condition féminine ainsi que Mme Jennifer Beeman, présidente de la Maison Parent-Roback, ont prononcé de touchantes allocutions en hommage aux premières membres honoraires de la Maison Parent-Roback. Les témoignages des représentantes de la scène politique et la participation de Mme Madeleine Parent et du neveu et de la nièce de Mme Léa Roback, M. Edgar Goldstein et Mme Louise Roskies, ainsi que la présence de nombreuses militantes féministes confirment l’importance que revêt la Maison Parent-Roback pour les femmes engagées dans la lutte pour la justice sociale et la paix. La maison est maintenant reconnue comme le centre névralgique du mouvement des femmes du Québec et de l’intervention en matière de condition féminine. Les murs centenaires de la MPR faisaient déjà partie de l’histoire de Montréal lorsque des groupes féministes y ont emménagé en 1998. Depuis, ils ont été témoins d’événements qui marqueront à jamais l’histoire des femmes. C’est dans cette maison qu’ont été accueillies les nombreuses déléguées de la Marche mondiale des femmes de 2000 et 2005, que le réseau Netfemmes a été créé et que la flamme militante de Léa Roback continue de diffuser sa lumière, grâce à la sculpture de l’artiste Armand Vaillancourt. Aujourd’hui, la Maison est habitée par l’esprit de solidarité qui caractérise le mouvement féministe. Elle reflète la force collective des groupes de femmes qui, par ce projet audacieux et novateur, contribuent à consolider la société civile féministe. Plus qu’une simple maison, la MPR est un symbole, un rêve qui n’aurait jamais vu le jour sans la contribution importante de ces femmes visionnaires. Cet événement mémorable marquera à son tour l’histoire de la Maison et le mouvement gardera en mémoire la contribution importante de ses premières membres honoraires, sept femmes libres, audacieuses, créatrices et actives qui, pour la plupart, continuent de s’impliquer pour les droits des femmes. Plus de détails : http://bv.cdeacf.ca/documents/AUTRES/84248.ppt – 30 – Source : Maryse Rivard, responsable des communications au CDÉACF, 514-876-1180 #334.