Non à la guerre : pour le retrait des troupes canadiennes d'Afghanistan - Soirée publique à Montréal le 5 octobre
Soirée publique pour le retrait des troupes canadiennes d'Afghanistan
Le jeudi 5 octobre 2006 à 19 h 30
Centre St-Pierre
1205 rue Visitation
Métro Beaudry
Montréal
Organisée par le Collectif Échec à la guerre,
la revue À bâbord ! et Lux Éditeur.
Prendront la parole:
- Jean Bricmont, auteur de "L'impérialisme humanitaire" (Lux Éditeur, 2006), en vidéo-conférence depuis Bruxelles;
- Benoit Renaud, coordonnateur du dossier "Impérialisme canadien" publié par la revue À bâbord ! (# 16, octobre/novembre 2006);
- Raymond Legault, porte-parole du Collectif Échec à la guerre;
- Ex-militaire canadien opposé à la guerre;
- Des personnalités pour le retrait des troupes d'Afghanistan.
Contribution volontaire
Information : 514.521.5499
=========================================================
Déclaration des organisateurs
Non à la guerre : pour le retrait des troupes canadiennes d'Afghanistan
On nous dit que le Canada est en Afghanistan pour contribuer à y instaurer stabilité et sécurité, mais, après cinq ans, c'est
l'insécurité de la population qui grandit et le nombre de victimes civiles qui s'accroît.
On nous dit que le Canada est en Afghanistan pour étendre l'autorité d'un gouvernement central élu démocratiquement, mais cette élection a été marquée par l'intimidation systématique et le Parlement afghan est en majorité composé de représentants des seigneurs de guerre et des barons de l'opium.
On nous dit que le Canada est en Afghanistan pour contribuer à l'avènement d'une société respectueuse des droits de la personne, mais l'armée étasunienne et ses collaborateurs locaux y pratiquent systématiquement la torture et ce sont "nos" alliés afghans, les seigneurs de guerre, qui sont responsables du plus grand nombre de violations des droits de la personne, y compris le maintien des femmes dans un statut subordonné.
On nous dit que le Canada est en Afghanistan pour participer à sa reconstruction et aider à son développement, mais il ne peut y avoir ni reconstruction ni développement qui vaillent quand c'est la guerre qui est à l'ordre du jour et que les dépenses militaires sont dix fois plus élevées que cette soi-disant « aide ».
Comme la majorité de la population québécoise, nous ne sommes pas dupes. En Afghanistan, c'est de guerre qu'il s'agit. Et cette guerre est menée d'abord et avant tout en fonction des intérêts économiques et stratégiques des États-Unis et de leurs alliés, dont le Canada, des intérêts qui n'ont rien à voir avec le bien-être et le droit à l'autodétermination de la population afghane, comme les résultats le démontrent amplement après cinq ans.
Nous rejetons la logique de guerre et d'occupation militaire, de contrôle ou de destruction, qui domine l'intervention étrangère en Afghanistan. Nous refusons toute participation du Canada à cette guerre et nous demandons le retrait immédiat des troupes canadiennes d'Afghanistan.
- 30 -