Les mythes en lien avec la violence conjugale - Un site Web pour les médias
MONTRÉAL, le 23 oct. /CNW Telbec/ - Parce que bien des mythes sont véhiculés à ce propos et parce que les médias peuvent jouer un rôle important dans la compréhension de la violence conjugale, l'Institut national de santé publique du Québec rend disponible un site Web consacré au sujet. Les journalistes et les recherchistes trouveront à l'adresse : www.inspq.qc.ca/violenceconjugale des définitions, des statistiques, des ressources pour effectuer des recherches ou des entrevues, et surtout des données fiables et bien documentées. Cette initiative réalisée dans le cadre du Plan d'action gouvernemental 2004-2009 en matière de violence conjugale est rendue possible grâce au ministère de la Santé et des Services sociaux.
Vrai ou faux?
L'homicide conjugal est un drame passionnel, un acte de désespoir, un geste d'amour. C'est un acte isolé et désespéré. Faux. L'homicide conjugal est un meurtre, souvent prémédité. Il constitue fréquemment l'aboutissement d'une longue relation de violence et de domination; il est la pointe de l'iceberg de la violence conjugale.
La violence conjugale est une «perte de contrôle». Faux. La violence conjugale est une «prise de contrôle» d'une personne sur une autre.
La violence conjugale laisse rarement des marques chez les enfants qui y sont exposés. Faux. La violence conjugale a de graves conséquences physiques et psychologiques sur les personnes qui en sont victimes (peur, dépression, stress, blessures, maux de tête, perte d'appétit, décès, etc.) et sur les enfants qui y sont exposés (cauchemars, dépression, troubles d'apprentissage, hyperactivité, délinquance, etc.)
«Nous sommes persuadés que l'information livrée par les médias à la population constitue un facteur clé dans l'identification précoce des cas de violence conjugale. L'information aide les victimes et les agresseurs à se reconnaître et les encourage à faire appel aux ressources d'aide. Elle suscite la mobilisation des personnes témoins de violence conjugale et la non tolérance de la population à l'égard de ce type de violence, dit Jasline Flores, agente socio-sanitaire à l'Institut national de santé publique du Québec. La violence conjugale est un problème de société qui concerne tout le monde, les médias aussi.»
Créé en 1998, l'Institut national de santé publique du Québec est un centre d'expertise et de référence qui fait progresser les connaissances et propose des stratégies pour améliorer la santé et le bien être de la population québécoise. Ses activités s'articulent autour de six fonctions : l'information, la formation, la recherche, la collaboration internationale, l'assistance-conseil et les services de laboratoires spécialisés.
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communiques.gouv.qc.ca/gouvqc/communiques/GPQF/Octobre2006/23/c2876.html