Montréal, le jeudi 30 novembre 2006 - Du 26 novembre (au) 10 décembre 2006,
l'Afeas tient sa 10e campagne de sensibilisation contre la violence,
l'Opération Tendre la main. Dans le cadre de cette campagne, des activités
se déroulent à travers le Québec, grâce aux 300 Afeas locales et aux 12
Afeas régionales. Depuis 1997, les groupes de l'Afeas ont organisé plus de 1
500 activités et rejoint au moins 265 000 Québécoises et Québécois de tout
âge. Le lancement de cette campagne a lieu ce matin, à l'Hôtel du Parlement,
avec le Président de l'Assemblée nationale, la ministre de la Famille, des
Aînés et de la Condition féminine, ainsi que les marraines de l'Opération
Tendre la main, mesdames les députées de Crémazie, de Terrebonne et de
Lotbinière.

Comprendre et agir sur la violence

L'Opération Tendre la main veut promouvoir des façons d'agir qui soient
respectueuses des personnes dans les relations interpersonnelles ou
professionnelles. Elle rappelle que la violence prend de multiples formes
qu'il faut savoir reconnaître. Que ce soit envers les jeunes, les femmes ou
les personnes âgées, l'Afeas veut rendre visible la violence quotidienne,
souvent silencieuse. Afin de construire une société sans violence, il faut
développer et implanter une campagne d'éducation touchant tant les femmes
que les hommes, tant les jeunes que les personnes âgées. En signifiant
clairement, « Tolérance Zéro», il faut savoir intervenir dès les premiers
signes. « Les actes de violence sont inacceptables et inadmissibles.
L'Opération tendre la main est une occasion pour chaque personne de
démontrer son engagement dans la lutte contre la violence faite aux femmes
et de témoigner de sa solidarité envers les victimes», a souligné la
ministre de la Famille, des Aînés et de la Condition féminine, madame Carole
Théberge, lors du lancement de l'Opération tendre la main. Pour sa part, la
présidente de l'Afeas, madame Mariette Gilbert, a repris à son compte les
mots de la journaliste et écrivaine française Kenizé Mourad. « Elle me
rejoint, dit-elle en citant ses paroles : Aucune violence ne peut forcer à
cohabiter. La seule victoire possible est celle de la compréhension, de
l'intelligence.»

Depuis 2001, l'Afeas vise plus directement les jeunes. Si ces jeunes
apprennent à échanger et à agir sans violence, ils deviendront des femmes et
des hommes capables d'interagir sur un mode égalitaire. Pour soutenir les
changements de comportements chez les jeunes, l'Afeas demande que la
première semaine de décembre soit décrétée «Semaine de promotion pour la non
violence et la paix», dans les écoles primaires et secondaires.

Pensons à la tuerie de Polytechnique ou, plus récemment, au collège Dawson.
Pensons aux tueries dans les écoles aux États-Unis et en Allemagne. Ces
jeunes adultes, perdus au point de détruire la vie des autres et la leur,
auraient dû être aidés pour éviter ces drames. Au Québec, depuis le 6
décembre 1989, 814 femmes et enfants ont été tués par un homme, souvent un
proche.

La violence, assez, c'est assez !

Avec l'Afeas, construisons des communautés qui disent «Non à la violence » !

Pour en savoir plus :
http://www.afeas.qc.ca/que-faisons-nous/dossiers-prioritaires/violence

À propos de l'Afeas : Fondée en 1966, l'Afeas regroupe 13 000 Québécoises
intéressées à la promotion des femmes et à l'amélioration de la société par
l'éducation et l'action sociale. http://www.afeas.qc.ca/.

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Source :
Hélène Cornellier - Afeas, Coordonnatrice du plan d'action et des
communications
Téléphone : (514) 251-1636
cornellier@afeas.qc.ca - http://www.afeas.qc.ca/