Aider n'est pas « naturel », c'est un choix qui change la vie des femmes : Le premier rapport sur les aidantes francophones vient d'être lancé
Premier rapport sur les aidantes francophones au pays :
Aider n’est pas « naturel », c’est un choix qui change la vie des femmes
Ottawa, 4 décembre 2006 – « Devenir une aidante n’est pas naturel. C’est un choix humain qui comporte son lot de défis et de conséquences sur la santé physique et mentale. Cela change la vie des femmes! » a expliqué la présidente de l’Alliance des femmes de la francophonie canadienne (AFFC), Agathe Gaulin, lors du lancement d’un rapport unique : Les femmes aidantes naturelles dans les communautés francophones et acadienne du Canada. Il s’agit du premier rapport qui documente le vécu et les besoins des aidantes dites naturelles dans les communautés francophones minoritaires.
Une centaine d’aidantes francophones en milieu minoritaire, réparties dans huit provinces, ont accepté de parler de leur vécu quotidien en tant que femmes francophones qui prennent soin d’un parent, d’un enfant, d’un conjoint ou parfois même d’un voisin. Elles les aident de diverses façons : ce peut être d’accomplir des tâches ménagères que la personne aidée ne peut plus accomplir en raison d’une perte d’autonomie ou d’une maladie; ce peut être d’aider un conjoint à s’habiller et à manger; cela peut même être d’accomplir certains actes médicaux tels remplacer une bouteille d’oxygène ou un cathéter.
Le rapport contient 33 recommandations proposées par les aidantes francophones qui ont participé à l’étude. L’organisme national et les groupes de femmes de partout au pays ont retenu quelques-unes de ces recommandations comme étant prioritaires. L’Alliance des femmes de la francophonie canadienne entend oeuvrer pour la reconnaissance de la situation et des besoins spécifiques des aidantes francophones vivant en milieu minoritaire en appuyant les initiatives locales et favorisant les partenariats pour mieux leur venir en aide. « La publication du rapport est un pas dans cette direction, » souligne Madame Gaulin.
L’Alliance des femmes (AFFC) et ses membres mettent de l’avant les recommandations suivantes :
- Soutenir financièrement les aidantes dans leurs fonctions par la bonification de programmes d’aide sociale, d’assurance emploi ou de supplément du revenu (dépendant de la situation de l’aidante);
- Que chaque aidante puisse avoir de l’information et du soutien en français;
- Améliorer les services de répit pour offrir plus d’heures, plus de flexibilité, et inclure la nuit et la fin de semaine;
- Créer un réseau d’entraide et des groupes de soutien pour les aidantes francophones.
L’Alliance des femmes de la francophonie canadienne (AFFC) est le seul organisme qui représente, au niveau national, les femmes francophones en milieu minoritaire. Sa mission consiste à défendre les intérêts des femmes et des jeunes filles, à revendiquer leurs droits et à appuyer leurs actions menant au développement et à l’épanouissement de leurs communautés.
Renseignements pour les médias : Christiane Langlois, (613) 241-3500
Renseignement sur la recherche : Isabelle N. Miron, (613) 241-3500
Site Web de l'Alliance des femmes de la francophonie canadienne (AFFC) : www.affc.ca