Ce portrait national de l'enseignement postsecondaire réalisé par le Conseil canadien sur l’apprentissage fournit des informations sur l'état actuel de l'EP ainsi que de nombreuses recommandations en vue d'orienter le rendement et le progrès du Canada en cette matière.

Parmi les principales constatations du rapport du CCA, on note que:

• Le secteur de l’enseignement postsecondaire demeure conçu pour répondre surtout aux besoins d’apprenants traditionnels plus jeunes, et néglige l’acquisition du savoir tout au long de la vie, essentielle pour de nombreux adultes.
  

• Deux adultes sur cinq, soit neuf millions de Canadiens, ont un niveau de littératie inférieur au minimum nécessaire pour assurer leur succès dans l’économie et la société modernes. D’après les prévisions relatives au marché du travail, nous verrons un excédent de postulants dans les catégories d’emploi où une formation postsecondaire n’est pas nécessaire, surtout dans ceux pour lesquels une formation en cours d’emploi suffit.
• Au Canada, il existe un besoin criant d’éducation et de formation liées à l’emploi.

- Consultez les constatation clés et les faits saillants des chapitres de ce rapport
- Téléchargez le Résumé du rapport (PDF)
- Téléchargez le rapport "L’enseignement postsecondaire au Canada : Un bilan positif – Un avenir incertain"(PDF)

 
Communiqué

Le premier rapport national sur l'enseignement postsecondaire évoque une image inquiétante pour l'avenir du Canada

OTTAWA, le 7 déc. /CNW Telbec/ - Le Conseil canadien sur l'apprentissage
a publié aujourd'hui un rapport qui fait appel à une action nationale
concertée pour relever les défis auxquels est confronté le secteur de
l'enseignement postsecondaire au Canada. Le rapport, s'intitulant
L'enseignement postsecondaire au Canada : Un bilan positif, Un avenir
incertain, prévient que sans action, la productivité à long terme du pays et
sa prospérité soutenue sont à risques.
Le rapport montre que les défis qui attendent le secteur de
l'enseignement postsecondaire (EP) vont bien au-delà de tous les besoins
accrus en ressources humaines et financières. Voici quelques recommandations
du rapport au niveau national :

- Le besoin d'un ensemble de buts et d'objectifs explicites et bien
définis pour l'EP à l'échelle nationale;

- Des indicateurs et des mesures exhaustifs pour permettre l'évaluation
continue de la performance et des progrès;

- La création de mécanismes à l'échelle nationale pour accomplir les deux
premières tâches.
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Ces étapes sont des éléments clés pour améliorer la qualité, la capacité,
la réactivité et l'efficacité de l'enseignement postsecondaire et ce, tout en
respectant les responsabilités des différentes autorités.
"Notre secteur d'enseignement postsecondaire nous a très bien servis et
par conséquent, les Canadiens peuvent se vanter de compter parmi les
populations les mieux instruites au monde; quoique pour assurer notre
avancement comme pays, nous devons être en mesure de constater les progrès qui
sont réalisés ainsi que de cibler les problèmes", a déclaré Paul Cappon,
président-directeur général du Conseil canadien sur l'apprentissage. "Pour y
arriver, nous devons d'abord décider de la direction à prendre en tant que
pays, figurer les moyens pour y arriver et ensuite voir si nous sommes en
mesure de réussir."
Plusieurs pays industrialisés ont déjà accepté et affronté ce défi.
L'Australie, la Nouvelle-Zélande et le Royaume-Uni ont adopté des stratégies
nationales afin de s'assurer que leur secteur de l'enseignement postsecondaire
s'adapte et réponde aux exigences de l'économie du savoir. Aux Etats-Unis, le
Secretary of Education fédéral a mis sur pied une commission sur l'avenir de
l'enseignement supérieur dont le mandat est d'élaborer une stratégie nationale
en matière d'EP. Par ailleurs, les 30 membres de l'Union européenne se sont
entendus sur les barèmes de notation, le transfert de crédits, la mobilité et
les normes de contrôle de la qualité.
"Le Canada ne possède pas de mission partagée et il existe des lacunes
importantes au niveau de l'information et de l'analyse de l'enseignement
postsecondaire. Cela nous empêche d'identifier les problèmes et d'implanter
des solutions adéquates et innovantes", nous dit Paul Cappon. "Si les
partenaires en éducation, notamment les gouvernements, les établissements
d'enseignement postsecondaire, les employeurs, les éducateurs et les étudiants
travaillent ensemble, non seulement pourront-ils assurer l'efficacité des
investissements des contribuables canadiens dans l'EP, mais également garantir
la productivité et la prospérité futures du Canada."
Le rapport souligne que l'approche du Canada à l'égard de l'EP doit tenir
compte des jeunes gens qui se préparent pour les études universitaires et
collégiales ainsi qu'appuyer les programmes d'apprentissage, l'alphabétisation
des adultes, l'apprentissage en milieu de travail, le développement de
connaissances spécialisées et la recherche dans les universités. Le CCA a
entrepris cette étude dans le but d'informer les Canadiens du degré auquel son
secteur de l'enseignement et de la formation postsecondaire réussit à répondre
aux objectifs socio-économiques de ses citoyens et de sa capacité à faire face
à un environnement mondial en évolution rapide. L'étude démontre également à
quel point l'approche du Canada se compare favorablement avec d'autres pays
développés à l'égard de l'enseignement supérieur.

Pour en apprendre davantage sur L'enseignement postsecondaire au Canada :
Un bilan positif, Un avenir incertain, visitez le site Web à l'adresse
suivante : www.ccl-cca.ca/ep

A propos du Conseil canadien sur l'apprentissage

Le Conseil canadien sur l'apprentissage est une société indépendante et à
but non lucratif financée en vertu d'un accord avec Ressources humaines et
Développement social Canada. Son mandat est de promouvoir et soutenir
l'apprentissage tout au long de la vie et à toutes les étapes de la vie.



Renseignements: Bob LeDrew, spécialiste principal des relations avec les
médias, Conseil canadien sur l'apprentissage, (613) 782-2959,
bledrew@ccl-cca.ca