Réforme de la loi électorale : Le mouvement des femmes salue les engagements pris par le Gouvernement du Québec en matière d'égalité mais s'impatiente qu'une loi soit rapidement adoptée !

Réforme de la loi électorale : Le mouvement des femmes salue les engagements pris par le Gouvernement du Québec en matière d'égalité mais s'impatiente qu'une loi soit rapidement adoptée !

MONTREAL, le 13 déc. /CNW Telbec/ - La Fédération des femmes du Québec (FFQ) et le Collectif Féminisme et Démocratie (CFD) se réjouissent des engagements exprimés aujourd'hui par le ministre responsable de la Réforme des institutions démocratiques, monsieur Benoît Pelletier, à l'effet d'adopter des mesures positives efficaces pour en arriver à l'égalité de représentation entre les femmes et les hommes à l'Assemblée nationale. Les représentantes des deux organismes constatent avec satisfaction la volonté gouvernementale d'obliger que les listes de candidatures (pour la proportionnelle) soient bâties en alternance des sexes et d'instaurer des bonifications financières pour les partis sur la base des élus (plutôt que des candidates et candidats) et ce, tant pour les femmes que pour la diversité ethnoculturelle. Par contre, elles invitent le Ministre à faire connaître le plus rapidement possible ses intentions quant à l'inscription de l'objectif de l'égalité dans la loi et à l'obligation des partis politiques de se doter d'un plan d'action en matière d'égalité. L'ensemble de ces mesures constituerait un pas important vers l'égalité, de dire madame Michèle Asselin, présidente de la Fédération des femmes. Quand cette volonté politique se concrétisera dans une réforme électorale, celle-ci amènera le Québec à se distinguer à l'échelle nord-américaine en devenant le premier Gouvernement à respecter ses obligations internationales en regard de la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes (CEDEF). La porte-parole du Collectif Féminisme et Démocratie, madame Louise Paquet, rappelle que le mouvement des femmes s'est fortement mobilisé à l'occasion de la Commission spéciale sur la Loi électorale qui s'est tenue à l'hiver 2006. La voix des femmes s'est faite entendre pour réclamer de telles mesures car 30% d'élues à l'Assemblée nationale, c'est nettement insuffisant pour une société qui se veut égalitaire comme le Québec. Les deux représentantes accueillent positivement la décision du ministre de confier au Directeur général des élections du Québec, instance non partisane, le mandat d'élaborer les modalités d'application des engagements gouvernementaux en regard du mode de scrutin proprement dit. Nous nous réjouissons également de la présence de deux votes. Pour le reste, il faudra voir les résultats des travaux du DGEQ avant de se prononcer mais nous tenons à réitérer l'importance que cette réforme permette la représentation du plus grand pluralisme politique possible, de dire madame Paquet. Cependant, le Collectif et la Fédération déplorent, qu'encore une fois, l'adoption d'un projet de loi soit reportée puisque le DGEQ ne soumettra son rapport que dans six mois. L'actuel gouvernement avait tout de même pris l'engagement de réaliser cette réforme dans les deux premières années de son mandat. Nous interpellons l'ensemble des parlementaires afin que tout soit mis en oeuvre pour que la nouvelle Loi électorale soit adoptée avant la prochaine élection générale au Québec, de conclure madame Asselin. http://www.cnw.ca/fr/releases/archive/December2006/13/c7040.html -------- Source : Collectif Féminisme et Démocratie et Fédération des femmes du Québec