Frais de scolarité : 61 % des Québécois s’opposent au dégel proposé par Jean Charest
Montréal, le 13 mars 2007 - Dans le cadre de la campagne électorale provinciale, la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ) a dévoilé ce matin un sondage sur l’opinion des Québécois concernant les frais de scolarité à l’université. L’enquête, réalisée par le Centre national de sondage, démontre que 61 % des Québécois sont en désaccord avec la proposition du Parti libéral du Québec (PLQ) de dégeler les frais de scolarité de 500 $ par étudiant.
« Il ne faut pas s’étonner de ces résultats : les Québécois savent que l’accessibilité aux études est essentielle et serait compromise par un dégel. Ce qu’il faut plutôt se demander, à la veille du débat des chefs, c’est si Jean Charest reconnaîtra qu’il a commis une erreur en proposant ce qui va à l’encontre de la volonté de la population », souligne Christian Bélair, président de la FEUQ.
Mentionnons par ailleurs que ces résultats se rapprochent de ceux dévoilés il y a quelques jours dans un sondage CROP. Également, dans un sondage réalisé en 2004, Léger Marketing démontrait l’existence d’un consensus québécois sur la question de l’accessibilité aux études et du gel des frais de scolarité. « Que ce soit pendant ou après la campagne électorale, une chose est claire : M. Charest ne pourra jamais dire que la population a été ou est en accord avec l’engagement de son parti de hausser les frais de scolarité», affirme Christian Bélair, président de la FEUQ.
Autre conclusion majeure du sondage : 63 % des répondants pensent que Jean Charest, s’il est réélu, ne respectera pas son engagement d’augmenter les frais de scolarité de 500 $, mais qu’il en profitera plutôt pour les augmenter encore plus. « En fait, les Québécois n’ont pas confiance que le PLQ respectera ses promesses», commente M. Bélair. « Jean Charest leur a menti en disant que pour chaque dollar investi par les étudiants, le gouvernement en investira dix. Avouera-t-il enfin, demain soir devant ses opposants, que depuis le premier jour de sa campagne électorale il ment aux Québécois ? », conclut M. Bélair.
Le sondage, commandé par la FEUQ, a été réalisé auprès de 600 répondants de 18 ans et plus entre le 26 février et 4 mars 2007. La marge d’erreur est de 4 %, 19 fois sur 20. Le Centre national de sondage (www.sondagecns.com) a réalisé l’enquête.
Depuis plus de 15 ans, la FEUQ représente les étudiantes et les étudiants universitaires du Québec. Composée de 16 associations membres et forte de plus de 120 000 membres, la FEUQ est le plus important groupe jeunesse au Québec. www.feuq.qc.ca
« Il ne faut pas s’étonner de ces résultats : les Québécois savent que l’accessibilité aux études est essentielle et serait compromise par un dégel. Ce qu’il faut plutôt se demander, à la veille du débat des chefs, c’est si Jean Charest reconnaîtra qu’il a commis une erreur en proposant ce qui va à l’encontre de la volonté de la population », souligne Christian Bélair, président de la FEUQ.
Mentionnons par ailleurs que ces résultats se rapprochent de ceux dévoilés il y a quelques jours dans un sondage CROP. Également, dans un sondage réalisé en 2004, Léger Marketing démontrait l’existence d’un consensus québécois sur la question de l’accessibilité aux études et du gel des frais de scolarité. « Que ce soit pendant ou après la campagne électorale, une chose est claire : M. Charest ne pourra jamais dire que la population a été ou est en accord avec l’engagement de son parti de hausser les frais de scolarité», affirme Christian Bélair, président de la FEUQ.
Autre conclusion majeure du sondage : 63 % des répondants pensent que Jean Charest, s’il est réélu, ne respectera pas son engagement d’augmenter les frais de scolarité de 500 $, mais qu’il en profitera plutôt pour les augmenter encore plus. « En fait, les Québécois n’ont pas confiance que le PLQ respectera ses promesses», commente M. Bélair. « Jean Charest leur a menti en disant que pour chaque dollar investi par les étudiants, le gouvernement en investira dix. Avouera-t-il enfin, demain soir devant ses opposants, que depuis le premier jour de sa campagne électorale il ment aux Québécois ? », conclut M. Bélair.
Le sondage, commandé par la FEUQ, a été réalisé auprès de 600 répondants de 18 ans et plus entre le 26 février et 4 mars 2007. La marge d’erreur est de 4 %, 19 fois sur 20. Le Centre national de sondage (www.sondagecns.com) a réalisé l’enquête.
Depuis plus de 15 ans, la FEUQ représente les étudiantes et les étudiants universitaires du Québec. Composée de 16 associations membres et forte de plus de 120 000 membres, la FEUQ est le plus important groupe jeunesse au Québec. www.feuq.qc.ca