Report du rehaussement des conditions d'obtention du diplôme d’études secondaires (DES) à la formation générale des adultes
Pourquoi deux diplômes d’études secondaires ?
Québec, le 19 juin 2007 – La Centrale des syndicats du Québec (CSQ) et la Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE-CSQ) dénoncent vigoureusement le report de trois ans du rehaussement des conditions d’obtention du diplôme d’études secondaires (DES) à la formation générale des adultes, car il y aura dorénavant deux diplômes d’études secondaires de valeur différente selon que les élèves l’obtiennent dans une école secondaire ou dans un centre d’éducation des adultes.
La ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport, Mme Michelle Courchesne, a en effet décidé de surseoir encore à l’application des nouvelles exigences du DES au secteur des adultes qui seront pourtant instaurées au secteur des jeunes le 1er juillet 2007. Le rehaussement prévu devait rendre obligatoire l’obtention d’unités en mathématiques, en sciences physiques et en histoire, en plus des seules unités de français et d’anglais auparavant requises.
Sept ans pour s’adapter
La vice-présidente de la CSQ, Mme Diane Charlebois, s’étonne de cette décision. « La ministre nous dit qu’elle est d’accord pour que le curriculum soit enrichi en formation générale des adultes, mais qu’elle a besoin de temps pour apporter ce changement. Or, ce rehaussement des exigences a été inscrit au régime pédagogique en 2000, en toute connaissance de cause quant aux impacts à anticiper et quant aux besoins des milieux. Le ministère et les commissions scolaires ont donc eu sept ans pour s’adapter. Mais voilà qu’ils demandent un délai supplémentaire de trois ans. C’est beaucoup trop ! », s’exclame la vice-présidente de la CSQ.
Il est difficile de croire que cette décision ne cache pas une remise en question menaçant les fondements mêmes de la formation générale des adultes et de la formation continue. En ce sens, la CSQ s’associera avec la FSE pour demander que ce délai de trois ans soit raccourci à un an et serve à déterminer avec célérité les moyens nécessaires pour aider les élèves à atteindre les nouveaux standards, comme cela devait déjà avoir été fait.
Non à un diplôme à rabais à l’éducation des adultes
« On ne peut pas s’offrir le luxe de fragiliser davantage l’image déjà extrêmement vulnérable de ce secteur, affirme la vice-présidente de la FSE, Mme Paula Duguay. Au contraire, nous devons absolument miser sur le bien-fondé et la qualité de la formation générale des adultes afin de travailler sans relâche à la valoriser aux yeux des cégeps, des élèves, de la population et des employeurs. »
Plutôt que de remettre en question les objectifs de formation et les normes sociales que la société québécoise s’était délibérément donnés au tournant du millénaire, la solution passe nécessairement par des mesures d’aide rapides et soutenues aux élèves adultes et par l’instauration de meilleures conditions d’apprentissage pour la clientèle adulte.
Pour la Fédération et la Centrale, il est de toute première importance de mettre en place les conditions gagnantes pour réussir dès maintenant le virage que le Québec a décidé de prendre au chapitre de la qualité de la formation garantie par le diplôme d’études secondaires, particulièrement à la formation générale des adultes.
Profil de la CSQ et de la FSE
La Centrale des syndicats du Québec (CSQ) représente plus de 175 000 membres, dont 120 000 dans le secteur public. De son côté, la Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE-CSQ) compte près de 70 000 membres. Elle négocie en cartel avec l’Association des enseignantes et enseignants du Québec.
Sources:
Luc Allaire et Alec Larose
Renseignements:
Marjolaine Perreault
Attachée de presse CSQ
Tél. cell. : 514 235-5082
Jean Laporte
Attaché de presse FSE
Tél. cell. : 418 563-7193
La ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport, Mme Michelle Courchesne, a en effet décidé de surseoir encore à l’application des nouvelles exigences du DES au secteur des adultes qui seront pourtant instaurées au secteur des jeunes le 1er juillet 2007. Le rehaussement prévu devait rendre obligatoire l’obtention d’unités en mathématiques, en sciences physiques et en histoire, en plus des seules unités de français et d’anglais auparavant requises.
Sept ans pour s’adapter
La vice-présidente de la CSQ, Mme Diane Charlebois, s’étonne de cette décision. « La ministre nous dit qu’elle est d’accord pour que le curriculum soit enrichi en formation générale des adultes, mais qu’elle a besoin de temps pour apporter ce changement. Or, ce rehaussement des exigences a été inscrit au régime pédagogique en 2000, en toute connaissance de cause quant aux impacts à anticiper et quant aux besoins des milieux. Le ministère et les commissions scolaires ont donc eu sept ans pour s’adapter. Mais voilà qu’ils demandent un délai supplémentaire de trois ans. C’est beaucoup trop ! », s’exclame la vice-présidente de la CSQ.
Il est difficile de croire que cette décision ne cache pas une remise en question menaçant les fondements mêmes de la formation générale des adultes et de la formation continue. En ce sens, la CSQ s’associera avec la FSE pour demander que ce délai de trois ans soit raccourci à un an et serve à déterminer avec célérité les moyens nécessaires pour aider les élèves à atteindre les nouveaux standards, comme cela devait déjà avoir été fait.
Non à un diplôme à rabais à l’éducation des adultes
« On ne peut pas s’offrir le luxe de fragiliser davantage l’image déjà extrêmement vulnérable de ce secteur, affirme la vice-présidente de la FSE, Mme Paula Duguay. Au contraire, nous devons absolument miser sur le bien-fondé et la qualité de la formation générale des adultes afin de travailler sans relâche à la valoriser aux yeux des cégeps, des élèves, de la population et des employeurs. »
Plutôt que de remettre en question les objectifs de formation et les normes sociales que la société québécoise s’était délibérément donnés au tournant du millénaire, la solution passe nécessairement par des mesures d’aide rapides et soutenues aux élèves adultes et par l’instauration de meilleures conditions d’apprentissage pour la clientèle adulte.
Pour la Fédération et la Centrale, il est de toute première importance de mettre en place les conditions gagnantes pour réussir dès maintenant le virage que le Québec a décidé de prendre au chapitre de la qualité de la formation garantie par le diplôme d’études secondaires, particulièrement à la formation générale des adultes.
Profil de la CSQ et de la FSE
La Centrale des syndicats du Québec (CSQ) représente plus de 175 000 membres, dont 120 000 dans le secteur public. De son côté, la Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE-CSQ) compte près de 70 000 membres. Elle négocie en cartel avec l’Association des enseignantes et enseignants du Québec.
Sources:
Luc Allaire et Alec Larose
Renseignements:
Marjolaine Perreault
Attachée de presse CSQ
Tél. cell. : 514 235-5082
Jean Laporte
Attaché de presse FSE
Tél. cell. : 418 563-7193