Vent d'opposition contre l'implantation de la réforme scolaire

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  • Déclaration du Réseau pour l’avancement de l'éducation au Québec (RAEQ) sur la réforme des programmes d’enseignement (Format PDF)
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    Plusieurs centaines de manifestantEs ont défilé samedi le 2 février dans les rues du centre-ville de Montréal pour "stopper la réforme pour mieux la corriger". Cette journée de protestation qui visait à exiger un moratoire sur l'application de la réforme était organisée par la Fédération autonome des enseignants (FAE) et la Coalition Stoppons la réforme. Notons que la pétition lancée par cette Coalition en novembre 2006 réclamant la révision des programmes d’étude et de la politique d’évaluation des apprentissages a recueilli à ce jour 26 153 signatures.

    La promesse de la ministre de l’Éducation Michelle Courchesne de réviser en profondeur les programmes scolaires issus de la réforme a ravi la Fédération des syndicats de l'enseignement (FSE-CSQ) qui souhaiterait une redéfinition de "la place des connaissances dans les programmes". De son côté, la Fédération des commissions scolaires du Québec (FCSQ) réitère son opposition à un moratoire "qui aurait pour effet de laisser en plan les élèves qui cheminent dans la réforme [...] et qui démobiliserait à coup sûr les différents acteurs du réseau scolaire".

    Un schisme au sein du PQ
    En appuyant publiquement un moratoire sur la réforme, des personnalités comme l’ancien premier ministre Bernard Landry, l’ancien ministre Joseph Facal, l’ancien conseiller Jean-François Lisée et l’actuel vice-président et président de la commission politique du Parti québécois (PQ), François Rebello ont provoqué un schisme au sein du Parti Québécois. En effet, Pauline Marois qui était Ministre de l'éducation au moment où a été amorcée la réforme, s'oppose à l'idée de moratoire préconisant plutôt « des redressements ».

    Rappelons que c'est le fait de favoriser l’approche par compétence au détriment de l'enseignement et de l'évaluation plus systématiques des connaissances qui est principalement déclamé par les opposantEs à cette réforme. L'encadrement des enseignantEs qui doivent mettre en application les nouveaux programmes fait aussi l'objet de leurs inquiétudes.

    À suivre donc...