L'alphabétisation : un enjeu national déterminant ?
Extrait de - Éditorial
de Kelly Lamrock, Ministre de l'Éducation
Source - L'hebdo Chlaleur, 2 mai 2008
À titre de président du CMEC, j'ai eu l'honneur de présider à la clôture du forum national en parlant de la prochaine étape à entreprendre. Permettez-moi de vous faire part de ce que mes collègues et moi avons appris des Canadiens et Canadiennes.
Nous savons que des milliers de Canadiens et Canadiennes ne peuvent pas lire assez bien pour exécuter des tâches que plusieurs tiennent pour acquis - par exemple lire ce journal, ou un manuel de formation professionnelle, ou tout simplement lire une histoire à leurs enfants le soir. Au Nouveau-Brunswick, environ 300 000 adultes ne peuvent pas lire assez bien pour acquérir de nouvelles compétences si leur emploi change.
C'est un défi qui comporte un élément moral. Dans un pays aussi prospère que le Canada, nous avons moralement failli à la tâche en omettant d'offrir cette possibilité de base à un aussi grand nombre de gens. De même, si nous ne relevons pas le défi de la littératie et de l'alphabétisation universelles, nous risquons de perdre la prospérité même qui nous permet de résoudre le problème.
(...)
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Source - L'hebdo Chlaleur, 2 mai 2008
LA LITTÉRATIE ET L'ALPHABÉTISATION (En regard de l'éditorial)
La littératie et l'alphabétisation peuvent-elles être un enjeu national déterminant ? Mon collègue, Ed Doherty, ministre de l'Éducation postsecondaire, de la Formation et du Travail, et moi avons côtoyé pendant deux jours des centaines de personnes qui pensent qu'elles peuvent et doivent l'être. Le Conseil des ministres de l'Éducation du Canada (CMEC) a été cette semaine l'hôte d'un forum sur la littératie et l'alphabétisation qui a relié 3 500 participants dans 10 différentes grandes villes du Canada.À titre de président du CMEC, j'ai eu l'honneur de présider à la clôture du forum national en parlant de la prochaine étape à entreprendre. Permettez-moi de vous faire part de ce que mes collègues et moi avons appris des Canadiens et Canadiennes.
Nous savons que des milliers de Canadiens et Canadiennes ne peuvent pas lire assez bien pour exécuter des tâches que plusieurs tiennent pour acquis - par exemple lire ce journal, ou un manuel de formation professionnelle, ou tout simplement lire une histoire à leurs enfants le soir. Au Nouveau-Brunswick, environ 300 000 adultes ne peuvent pas lire assez bien pour acquérir de nouvelles compétences si leur emploi change.
C'est un défi qui comporte un élément moral. Dans un pays aussi prospère que le Canada, nous avons moralement failli à la tâche en omettant d'offrir cette possibilité de base à un aussi grand nombre de gens. De même, si nous ne relevons pas le défi de la littératie et de l'alphabétisation universelles, nous risquons de perdre la prospérité même qui nous permet de résoudre le problème.
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