État de l’apprentissage au Canada : Vers un avenir axé sur l’apprentissage
Ce rapport comprend quatre chapitres qui présentent un aperçu de l’état de l’apprentissage des Canadiens à des étapes clés de leur vie :
- l’apprentissage pendant la petite enfance;
- l’apprentissage pendant les années du primaire et du secondaire;
- l’apprentissage au-delà du secondaire;
- l’apprentissage à l’âge adulte.
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- Sommaire (PDF, 84 KB)
- Ce que nous avons appris depuis 2007 (PDF, 1207 KB)
Sommaire du rapport
Le Conseil canadien sur l’apprentissage (CCA), reconnaît le besoin de créer une société d’apprentissage au sein de laquelle les individus puissent développer leur potentiel et contribuer pleinement dans leur communauté. Ce rapport présente une approche à long terme en mettant en relief les liens et les associations qui se forment tout au long de la vie ainsi que les différentes trajectoires d’apprentissage empruntées au cours de chaque stade de l’existence et entre les différents stades.
Chacun des quatre chapitres présentent un aperçu de l’état de l’apprentissage des Canadiens à différentes étapes de leur vie. Les chapitres sont précédés d’une section réservée à l’explication de la mise à jour des indicateurs dont faisait l’objet le rapport de 2007.
Sommaire du Chapitre 4 : L’apprentissage à l’âge adulte
Comme le souligne le présent rapport, la valeur et la contribution de l’apprentissage sont manifestes à toute étape de la vie, et l’apprentissage à l’âge adulte ne fait pas exception.
L’apprentissage continu influe sur la rémunération, la satisfaction au travail, la participation sur le plan politique, la santé et le bien-être. Il augmente également la productivité économique du Canada et lui procure des avantages concurrentiels. La recherche menée sur chaque stade de l’existence révèle que l’apprentissage engendre l’apprentissage. Plus importantes encore que les avantages économiques et personnels sont les contributions sociales. Les adultes sont des modèles qui exercent une grande influence, comme apprenants et citoyens engagés, sur leurs enfants, leurs collègues de travail et leur communauté. Par conséquent, l’apprentissage à l’âge adulte contribue à augmenter le capital social et à favoriser une cohésion sociale.
Les endroits où l’apprentissage est favorisé au cours de l’âge adulte ainsi que les modes d’apprentissage sont respectivement variés et complexes. Selon la recherche, bien que les études en bonne et due forme soient essentielles, l’apprentissage informel fort répandu au travail, à la maison et dans la communauté est tout aussi important. Il permet d’améliorer les compétences techniques et d’acquérir des connaissances spécialisées ainsi que les compétences générales de plus en plus nécessaires dans le monde du travail d’aujourd’hui. Pourtant, les gouvernements et les employeurs ne reconnaissent pas l’apprentissage informel et toute l’importance de sa contribution.
On doit également accorder une reconnaissance accrue des acquis des adultes en matière d’occasions d’apprentissage et d’expériences. Au Canada, comme dans de nombreux autres pays, les politiques d’évaluation et de reconnaissances des acquis (ERA) et les mécanismes de soutien connexes sont beaucoup plus répandus au niveau collégial qu’à l’université ou au secondaire. Leur mise en oeuvre et leur application semblent aussi être plus courantes dans certains domaines, notamment dans les sciences de la santé (diététique, sciences infirmières, pharmacie, optométrie), les services sociaux (éducation des jeunes enfants, travail social) et les études commerciales.
Source: http://www.ccl-cca.ca/CCL/Reports/StateofLearning?Language=FR