Déclaration de Doha sur le potentiel des médias : dialogue, compréhension mutuelle et réconciliation
Les professionnels des médias internationaux adoptent la Déclaration de Doha sur le potentiel des médias : dialogue, compréhension mutuelle et réconciliation
04-05-2009 (Doha) - A l'issue d'une conférence internationale de deux jours organisée à Doha (Qatar) et intitulée « Le potentiel des médias : dialogue, compréhension mutuelle et réconciliation », quelque 250 professionnels des médias du monde entier ont adopté une déclaration soulignant l'importance du rôle joué par les médias dans la communication entre les cultures.
La Déclaration de Doha sur le potentiel des médias : dialogue, compréhension mutuelle et réconciliation constitue l'un des principaux résultats de la conférence sur la liberté de la presse organisée à Doha par l'UNESCO et le Centre de Doha pour la liberté d'information à l'occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse 2009.
La Déclaration insiste sur le fait que l'indépendance et le pluralisme des médias sont essentiels pour garantir la transparence, la responsabilité et la participation, trois éléments fondamentaux d'une bonne gouvernance et d'un développement fondé sur les droits de l'homme. Elle souligne également l'importance des libertés d'opinion et d'expression dans les sociétés libres et démocratiques et dans l'amélioration de la compréhension et du dialogue entre les cultures.
La Déclaration de Doha exhorte les médias et les associations de professionnels à s'engager pour améliorer la qualification professionnelle des journalistes et à respecter les normes éthiques et professionnelles les plus élevées dans l'exercice de leur fonction.
Elle appelle les Etats à créer les conditions permettant aux journalistes et aux autres professionnels des médias de travailler librement et en toute sécurité, sans faire l'objet de tentatives d'intimidation. Ce processus peut notamment passer par l'établissement de cadres juridiques garantissant les libertés d'expression, de pensée, de conscience et de religion. La Déclaration demande également aux Etats de garantir que des enquêtes rigoureuses et indépendantes soient menées et que des poursuites soient engagées en cas de harcèlement et de violence perpétrés contre les journalistes et les blogueurs, et de mettre fin à l'impunité.
L'UNESCO est invitée à utiliser la Déclaration comme référence dans le cadre de ses activités relatives à la liberté d'expression.
Les célébrations de la Journée mondiale de la liberté de la presse (3 mai) et la cérémonie de remise du Prix mondial de la liberté de la presse UNESCO 2009 ont eu lieu à Doha pour marquer le 12e anniversaire de la création du Prix.
Le Prix de la liberté de la presse 2009, décerné à titre posthume à Lasantha Wickrematunge, qui a été assassiné le 8 janvier dernier, a été remis à sa nièce, Natalie Samarasinghe, lors de la cérémonie. « En reconnaissant l'action de Lasantha, nous envoyons un message aux auteurs de son assassinat : Tuer le messager n’est pas la solution,” a déclaré Natalie Samarasinghe. Le Prix est financé par la Fondation Guillermo Cano, la Fondation Nicholas B.Ottaway et JP/Politiken Newspaper LTD.
Le Directeur général de l'UNESCO, Koïchiro Matsuura, a présenté le Prix en expliquant qu'il « avait pour mission d'attirer l'attention du public sur l'importance de la liberté de la presse et sur les dangers encourus par les professionnels des médias dans de nombreuses régions du monde ». En remettant en cause les comportements et les stéréotypes, « les médias peuvent combattre les préjugés et l'ignorance qui sont sources de méfiance. Ils peuvent promouvoir la reconnaissance de la différence qui voit dans la diversité un moyen d'apprendre et de comprendre », a-t-il ajouté.
Au moment de la remise du prix, M. Matsuura a déclaré : « Nous rendons aujourd'hui hommage à la lutte de Lasantha Wickrematunge pour la liberté d'expression et nous saluons l’action que ce remarquable journaliste a menée durant toute sa vie. »
Son Excellence Dr Hamad Bin Abdulaziz Al Kuwari, ministre de la Culture, des arts et du patrimoine du Qatar a accueilli les participants et a prononcé le discours d'ouverture de la cérémonie.
Ont également assisté à la cérémonie de remise du Prix : Son Altesse Sheikha Mozah Bint Nasser Al-Missned et Son Excellence Sheikh Hamad Bin Thamer Al Thani, Président du Centre de Doha pour la liberté d'information.
Son Altesse Sheikha Mozah Bint Nasser Al-Missned a conclu son discours en soulignant le rôle essentiel qu’une presse responsable et professionnelle pouvait jouer pour réduire les clivages culturels. « Il s'agit à mon avis de la meilleure façon de parvenir à la réconciliation entre les peuples et les cultures », a-t-elle déclaré.
La conférence était co-organisée par l'UNESCO et le Centre de Doha pour la liberté d'information.
La Déclaration insiste sur le fait que l'indépendance et le pluralisme des médias sont essentiels pour garantir la transparence, la responsabilité et la participation, trois éléments fondamentaux d'une bonne gouvernance et d'un développement fondé sur les droits de l'homme. Elle souligne également l'importance des libertés d'opinion et d'expression dans les sociétés libres et démocratiques et dans l'amélioration de la compréhension et du dialogue entre les cultures.
La Déclaration de Doha exhorte les médias et les associations de professionnels à s'engager pour améliorer la qualification professionnelle des journalistes et à respecter les normes éthiques et professionnelles les plus élevées dans l'exercice de leur fonction.
Elle appelle les Etats à créer les conditions permettant aux journalistes et aux autres professionnels des médias de travailler librement et en toute sécurité, sans faire l'objet de tentatives d'intimidation. Ce processus peut notamment passer par l'établissement de cadres juridiques garantissant les libertés d'expression, de pensée, de conscience et de religion. La Déclaration demande également aux Etats de garantir que des enquêtes rigoureuses et indépendantes soient menées et que des poursuites soient engagées en cas de harcèlement et de violence perpétrés contre les journalistes et les blogueurs, et de mettre fin à l'impunité.
L'UNESCO est invitée à utiliser la Déclaration comme référence dans le cadre de ses activités relatives à la liberté d'expression.
Les célébrations de la Journée mondiale de la liberté de la presse (3 mai) et la cérémonie de remise du Prix mondial de la liberté de la presse UNESCO 2009 ont eu lieu à Doha pour marquer le 12e anniversaire de la création du Prix.
Le Prix de la liberté de la presse 2009, décerné à titre posthume à Lasantha Wickrematunge, qui a été assassiné le 8 janvier dernier, a été remis à sa nièce, Natalie Samarasinghe, lors de la cérémonie. « En reconnaissant l'action de Lasantha, nous envoyons un message aux auteurs de son assassinat : Tuer le messager n’est pas la solution,” a déclaré Natalie Samarasinghe. Le Prix est financé par la Fondation Guillermo Cano, la Fondation Nicholas B.Ottaway et JP/Politiken Newspaper LTD.
Le Directeur général de l'UNESCO, Koïchiro Matsuura, a présenté le Prix en expliquant qu'il « avait pour mission d'attirer l'attention du public sur l'importance de la liberté de la presse et sur les dangers encourus par les professionnels des médias dans de nombreuses régions du monde ». En remettant en cause les comportements et les stéréotypes, « les médias peuvent combattre les préjugés et l'ignorance qui sont sources de méfiance. Ils peuvent promouvoir la reconnaissance de la différence qui voit dans la diversité un moyen d'apprendre et de comprendre », a-t-il ajouté.
Au moment de la remise du prix, M. Matsuura a déclaré : « Nous rendons aujourd'hui hommage à la lutte de Lasantha Wickrematunge pour la liberté d'expression et nous saluons l’action que ce remarquable journaliste a menée durant toute sa vie. »
Son Excellence Dr Hamad Bin Abdulaziz Al Kuwari, ministre de la Culture, des arts et du patrimoine du Qatar a accueilli les participants et a prononcé le discours d'ouverture de la cérémonie.
Ont également assisté à la cérémonie de remise du Prix : Son Altesse Sheikha Mozah Bint Nasser Al-Missned et Son Excellence Sheikh Hamad Bin Thamer Al Thani, Président du Centre de Doha pour la liberté d'information.
Son Altesse Sheikha Mozah Bint Nasser Al-Missned a conclu son discours en soulignant le rôle essentiel qu’une presse responsable et professionnelle pouvait jouer pour réduire les clivages culturels. « Il s'agit à mon avis de la meilleure façon de parvenir à la réconciliation entre les peuples et les cultures », a-t-elle déclaré.
La conférence était co-organisée par l'UNESCO et le Centre de Doha pour la liberté d'information.