Le conférencier est chercheur postdoctoral à la Chaire de recherche du Canada sur la gouvernance autochtone du territoire à l'UQO.

La colonisation interne se manifeste au Canada par la volonté tantôt assumée, tantôt voilée du pouvoir fédéral de faire disparaître les peuples autochtones par l'assimilation ou l'exclusion. Malgré ces politiques qui se succèdent depuis plus 150 ans, les Autochtones résistent en empruntant différentes voies. Dans la période contemporaine, la résistance la plus visible est la lutte politique menée par les leaders autochtones au nom des droits ancestraux et du titre aborigène protégés et reconnus constitutionnellement. En marge de cette lutte classique, le mouvement de revitalisation culturelle se renforce depuis une dizaine d'années dans les communautés et les centres urbains. À travers la musique, la danse ou la spiritualité, le mouvement populaire Idle No More constitue l'expression collective de ce combat, jusqu'alors, diffus et méconnu. Il bouscule les catégories classiques à partir desquelles les luttes autochtones sont traditionnellement appréhendées.

L'inscription n'est pas requise.