Le gouvernement du Canada augmente de plus du double son soutien aux personnes survivantes de violence fondée sur le sexe
Source avec lien:
Un réel désir de donner, à toutes et tous, les mêmes chances d’accéder à la classe moyenne, pour la faire croitre et prospérer, passe nécessairement par l’élimination de la violence fondée sur le sexe, car lorsque les femmes et les filles sont libres de vivre pleinement leur vie en toute sécurité, c’est toutes les Canadiennes et les Canadiens qui en bénéficient.
Aujourd’hui, la ministre de la Condition féminine, l’honorable Maryam Monsef, a annoncé un investissement de plus de 50 millions de dollars pour financer près de 60 projets communautaires à travers le Canada dans le but d’aider les survivantes de violence fondée sur le sexe et leur famille. Ce montant est plus de deux fois supérieur aux 20 millions de dollars prévus dans le Budget de 2017. Le financement appuiera les organisations œuvrant contre la violence fondée sur le sexe à élaborer et mettre en œuvre des pratiques prometteuses visant à combler les lacunes en matière de soutien pour les groupes mal desservis de personnes ayant survécu à la violence fondée sur le sexe. Cela comprend notamment les femmes autochtones, les communautés LGBTQ2 et les personnes de la diversité sexuelle; les femmes non-inscrites, réfugiées et immigrantes, les personnes âgées, les femmes vivant dans des communautés rurales, éloignées ou nordiques, et les femmes handicapées.
Lors de son passage à la bibliothèque publique d’Halifax, la ministre Monsef a souligné trois projets néoécossais recevant du financement :
- celui de l’Antigonish Women’s Resource Centre and Sexual Assault Services Association, qui vise à permettre aux Néoécossaises et Néoécossais de régions rurales et éloignées, en particulier les jeunes et les personnes d’origine africaine, d’avoir accès à des services personnalisés et culturellement adaptés;
- le projet du Avalon Sexual Assault Centre, qui vise à mettre à l’essai des partenariats entre les organismes et les prestataires de services offrant des espaces sécuritaires et accessibles afin de s’assurer que les lacunes comme le manque d’information, d’interprétation ou de pertinence culturelle, sont cernées et comblées;
- et finalement, celui du Conseil consultatif sur la condition féminine de la Nouvelle-Écosse, qui vise à établir des communautés de soins offrant des services culturellement adaptés, des espaces sécuritaires pour les personnes ayant subi un traumatisme ou se trouvant en danger, et à améliorer la santé et le bienêtre des personnes survivantes mal desservies. Le gouvernement de la Nouvelle-Écosse fournira un financement de contrepartie dans le cadre de ce projet.
Ce financement découle d’un appel de concepts annoncé au mois de janvier dernier par la ministre Monsef dans le cadre d’Il est temps : La stratégie du Canada pour prévenir et contrer la violence fondée sur le sexe.
Citations
« Avec ces fonds supplémentaires, nous avons plus que doublé les montants alloués par le gouvernement fédéral au financement de services de soutien pour les personnes survivantes et leur famille. Cette enveloppe budgétaire a été décidée en consultation avec les cheffes de file du mouvement des femmes dont les conseils judicieux continuent d’aider à orienter la première stratégie canadienne pour prévenir et contrer la violence fondée sur le sexe. Les cheffes d’organismes de femmes nous ont demandé : davantage de financement s’étendant sur de plus longues périodes, une simplification du processus des demandes de financement, et plus de ressources pour soutenir les personnes ayant survécu à la violence fondée sur le sexe qui sont le plus marginalisées et mal desservies. Notre gouvernement a répondu à l’appel. La violence fondée sur le sexe ne peut être tolérée et nous continuerons de travailler avec les personnes survivantes, partenaires communautaires et autres paliers de gouvernement pour mettre fin à toute forme de violence fondée sur le sexe. »
L’honorable Maryam Monsef, P.C., députée, Ministre de la Condition féminine
« Nous accueillons favorablement les investissements de Condition féminine Canada dans des projets qui permettront aux dirigeants communautaires d’élaborer de nouvelles mesures de soutien pour les personnes ayant survécu à la violence fondée sur le sexe. Nous financerons conjointement un de ces projets et collaborerons avec les organismes mi'kmaq et afro-néoécossais pour contribuer à résoudre cet enjeu complexe dans ces collectivités. En travaillant ensemble, nous serons en mesure d’offrir un meilleur soutien aux victimes et de contribuer à prévenir et à réduire les répercussions de cette violence. »
L’honorable Kelly Regan, Ministre responsable du Conseil consultatif sur la condition féminine de la Nouvelle-Écosse
Faits en bref
- En juin 2017, Condition féminine Canada a annoncé la toute première Stratégie du Canada pour prévenir et contrer la violence fondée sur le sexe.
- À ce jour, plus de 200 millions de dollars ont été investis dans cette stratégie pangouvernementale pour prévenir la violence fondée sur le sexe, soutenir les personnes survivantes et leur famille, et créer des systèmes juridiques et judiciaires mieux adaptés.
- L’appel de concepts Pratiques prometteuses pour aider les personnes survivantes et leur famille représente le financement le plus important jamais annoncé pour des programmes visant expressément à appuyer divers groupes de personnes survivantes de violence fondée sur le sexe et leur famille.
- L'annonce d'aujourd'hui se fait dans le cadre des 16 jours d’activisme contre la violence fondée sur le sexe. Nous invitons toute la population canadienne à participer à la conversation prenant place du 25 novembre au 10 décembre. Utilisez le mot-clic #MESGestesComptent dans les médias sociaux et rendez-vous sur le site Web de Condition féminine Canada et engagez-vous à éliminer la violence fondée sur le sexe.
- La violence fondée sur le sexe peut avoir des répercussions permanentes sur la santé physique, mentale, sexuelle et génésique de la victime. Elles sont, en effet, graves et couteuses: au Canada, les couts économiques associés à la violence conjugale et des agressions sexuelles sont évalués à plus de 12 milliards de dollars par année.