Groupe de travail sur les stérilisations forcées : une avocate déplore l'absence du Québec

27 aoû 2019

Groupe de travail sur les stérilisations forcées : une avocate déplore l'absence du Québec

L’avocate qui a intenté un recours collectif au nom des femmes autochtones de la Saskatchewan et du Manitoba, qui allèguent avoir été stérilisées contre leur gré, déplore l’absence de Québec dans le groupe de travail fédéral-provincial-territorial mis sur pied par Ottawa pour examiner la situation.

"Pour mes clientes, ça signale un manque de volonté qui leur est très familier", indique Me Alisa Lombard, avocate au sein du cabinet Semaganis Worme Lombard de Saskatoon.

Me Lombard représente les femmes de la Saskatchewan qui soutiennent avoir subi une ligature des trompes à leur insu. Elle représente également deux femmes autochtones qui allèguent avoir été stérilisées contre leur volonté au Manitoba.

Depuis le dépôt de sa requête, en octobre 2017, plus de 100 cas concernant des femmes autochtones stérilisées sans leur consentement ont été portés à son attention, dans presque toutes les provinces et les territoires du pays, dont le Québec, l'Ontario, la Nouvelle-Écosse, le Nouveau-Brunswick, la Colombie-Britannique, l'Alberta et les Territoires du Nord-Ouest. Les cas les plus récents seraient survenus au Manitoba et en Saskatchewan, en juin et en décembre 2018.

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