L’R des centres de femmes demande au gouvernement de considérer les impacts potentiels sur les femmes avant de prendre des décisions politiques

18 fév 2020

L’R des centres de femmes demande au gouvernement de considérer les impacts potentiels sur les femmes avant de prendre des décisions politiques

Montréal, le lundi 17 février 2020 – Aujourd’hui dans toutes les régions du Québec, les centres de femmes font des actions d’éclat au bureau de leurs député.es pour sensibiliser les élu.es à l’impact particulier pour les femmes des choix politiques et leur demander de s’engager à consulter les centres de la région avant de prendre des décisions qui pourraient avoir des conséquences sur la vie des femmes et l’égalité de fait.

Spécialistes des réalités des femmes

« Les centres de femmes ont une expertise unique en ce qui a trait aux différentes réalités vécues par les femmes à l’échelle de la province, mais aussi dans chaque région », note Diane Messier, présidente du regroupement. Chaque année, les centres à travers la province rejoignent plus de 260 000 femmes, ce qui fait de nous des conseillères avisées quand vient le temps de prendre des décisions qui pourraient toucher les femmes. Cette année, c’est l’impact du travail invisible sur la vie des femmes qui a particulièrement préoccupé les femmes.

Le travail invisible, conséquence du néolibéralisme

Après compilation de près de 5 000 réponses sur son « calculateur de travail invisible », L’R des centres de femmes du Québec estime que les Québécoises effectuent en moyenne 26,5 heures de travail invisible par semaine. « La quantité de travail invisible réalisée par les femmes est directement proportionnelle à l’effritement du filet social », explique Diane Messier. Ce dernier est mis à mal par les politiques néolibérales, notamment les coupures dans la santé et les services sociaux et le sous-financement chronique du secteur communautaire. « Ce sont principalement des travailleuses, dans ces secteurs, qui sont touchées par les coupures et les mauvaises conditions de travail et ce sont principalement des femmes qui pallient le manque de services en réalisant davantage de travail invisible ».

Engagements clairs

Pour ce faire, un document d’information, de même qu’une œuvre réalisée par les femmes fréquentant les centres ont été remis aujourd’hui à tous les député.es rencontrés. Nous demandons à chacun.e de ces élu.es de s’engager à contacter les centres de femmes du Québec membres de L’R la prochaine fois qu’il ou elle se trouve face à une décision politique qui pourrait avoir un impact sur la vie des femmes et l’égalité de fait.

Pour entrevues et information :
Éliane Legault-Roy, relationniste
Cell.: 514-692-4762
eliane@beteferoce.com