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Un travail collectif, mené dans le cadre d’un partenariat à la Chaire de recherche incluant des chercheur.es et des organismes communautaires, a permis l’analyse des nombreux récits obtenus par ESSIMU, autour de quatre thématiques. Cette présentation portera sur les résultats de 197 récits exprimant des motifs de signalement ou de non-signalement aux universités, soit les raisons mentionnées par les personnes victimes dans leur choix de dénoncer ou non la situation de violence sexuelle en milieu universitaire. Ces résultats permettront une discussion quant aux implications pour les messages de sensibilisation et les services d’accompagnement dans les cégeps et universités.
Présentée par
Manon Bergeron, sexologue, professeure à l'UQAM, et titulaire de la Chaire de recherche sur les violences sexistes et sexuelles en milieu d'enseignement supérieur. Elle a mené deux enquêtes au Québec ayant permis d’établir un portrait des violences sexuelles en milieu universitaire et collégial : Enquête Sexualité, Sécurité et Interactions en Milieu Universitaire (ESSIMU, 2016) et Projet intercollégial d'étude sur le consentement, l'égalité et la sexualité (PIECES, 2020).
Et
Ihssane Fethi, candidate au Ph.D. en psychologie à l'Université de Montréal. Depuis 2018, elle contribue à différents projets visant à enrayer les violences sexistes et sexuelles en milieu universitaire. Dans le cadre de sa thèse, elle s’intéresse au vécu des étudiantes internationales en utilisant une perspective intersectionnelle et elle cherche à comprendre les facteurs de risque impliqués dans la victimisation sexuelle de ces étudiantes.