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Selon les données de Statistiques Canada (2018), 32% des femmes présentant une incapacité (p.ex., motrice, sensorielle, cognitive) ont déclaré avoir subi des violences physiques contre 16% des femmes sans incapacité. Alors que les femmes en situation de handicap (FSH) sont davantage à risque de vivre de la violence de la part de leur partenaire, l’accès à un environnement sécuritaire au sein d’une maison d’aide et d’hébergement demeure inaccessible pour un grand nombre d’entre elles.
Quelles sont les pistes d’action ou d’intervention permettant de favoriser une plus grande inclusion des femmes en situation d’handicape dans les ressources d’hébergement ? Que retenir des travaux de maillage entre la recherche et les milieux de pratique à propos des enjeux d’inclusion que vivent ces femmes ?
Qu’il s’agisse d’assurer la pleine réalisation des droits sociaux des femmes ou encore de soutenir leur autonomie en contexte de sortie de violence, il est essentiel de développer et de renforcer les structures d’hébergement. Or, entre la mise en accessibilité complète et universelle des structures d’hébergement et l’absence complète de mesures, il existe un éventail de pistes d’amélioration–certaines fondées sur des stratégies intersectorielles–permettant de pallier aux barrières d’accès à ces ressources d’hébergement.
Articulé autour d’une capsule vidéo fruit d’un maillage intersectoriel (chercheuses de l’Université de Montréal et Université du Québec et Institut National pour l’Équité, l’Égalité et l’Inclusion des Personnes en Situation de Handicap (INÉÉI-PSH), l’activité vise à susciter la réflexion critique sur les enjeux de l’inclusivité des FSH victimes de violence, au sein des maisons d’aide et d’hébergement.
Une période d’échanges sera prévue pour permettre aux personnes présentes de partager leurs expériences, leurs pratiques et poser leurs questions.