Le Québec fait face à des enjeux relatifs à la reconnaissance, à l’actualisation, au développement et au rehaussement des compétences des travailleuses et des travailleurs. En lien avec ces enjeux, le Conseil supérieur de l’éducation rend public aujourd’hui un avis intitulé Un cadre national de qualification pour reconnaître, comparer et soutenir le développement des compétences au Québec.

Des avis antérieurs du Conseil, appuyés de nombreuses études, démontrent la présence d’obstacles systémiques qui ont un impact sur l’amorce, la fluidité et la continuité des parcours éducatifs et professionnels. Nombre d’actrices et d’acteurs appellent à la nécessité de créer des passerelles entre les différents milieux de l’enseignement, de la formation et de l’emploi.

Cet avis fait état des contraintes de lisibilité du système de formation et de qualification. Cela se manifeste notamment chez les apprenantes et les apprenants, qui ne disposent pas toujours de l’ensemble des ressources nécessaires pour prendre une décision éclairée au moment de s’engager dans une formation.

L’issue des consultations ainsi que les études et les recherches qui ont été menées sur le sujet, ici et à l’international, ont conduit le Conseil à proposer sept recommandations qui s’inscrivent sous trois grandes orientations :

1. Doter le Québec d’un outil structurant pour favoriser la comparaison et la lisibilité des qualifications.
2. Mettre en place les conditions assurant l’adhésion, la validité, la pérennité et l’efficience du cadre national de qualification.
3. Intensifier et élargir le déploiement de la reconnaissance des acquis et des compétences à tous les niveaux

Il apparaît au Conseil que les avantages potentiels associés à la mise en œuvre d’un cadre national de qualification, tant pour les apprenantes et les apprenants, pour les organisations que pour le système éducatif, surpassent l’investissement requis et sont à même de générer des améliorations significatives pour la société dans son ensemble.