Le gouvernement du Canada annonce du financement pour prévenir et contrer la violence fondée sur le sexe à Montréal
Source avec lien:
Le 6 septembre 2024 – Montréal (Québec) — Femmes et Égalité des genres Canada - La violence fondée sur le sexe (VFS) engendre des coûts considérables pour les femmes, les personnes de diverses identités de genre et les collectivités à travers le Canada. Comprendre la violence fondée sur le sexe est une étape cruciale pour prévenir les conséquences négatives à long terme sur la santé, la société et l’économie.
Aujourd’hui, l’honorable Steven Guilbeault, ministre de l’Environnement et du Changement climatique, et député de Laurier—Sainte-Marie, au nom de l’honorable Marci Ien, ministre des Femmes et de l’Égalité des genres et de la Jeunesse, a annoncé une contribution financière pouvant atteindre 2,3 millions de dollars à six organismes établis à Montréal pour prévenir et contrer la violence fondée sur le sexe.
Ce financement aidera les organismes à mieux comprendre, prévenir et traiter les causes profondes et les formes systémiques de la violence fondée sur le sexe. Le soutien apporté à ces organismes leur permettra d’élargir la portée et l’efficacité de leurs efforts et constituera un pas de plus vers un Montréal, un Québec et un Canada sans violence.
Les organismes suivants recevront du financement pour développer, mettre en place et évaluer des pratiques prometteuses pour renforcer le secteur de la violence fondée sur le sexe :
- 495 000 $ à L’Anonyme U.I.M., pour son projet Interstice
- 433 000 $ à Les 3 sex*, pour son projet Cyber-Héros : programme de prévention des cyberviolences basées sur le genre
Les organismes suivants recevront du financement pour mener des recherches communautaires afin de répondre aux besoins des personnes à risque de violence fondée sur le sexe ou qui sont mal desservies lorsqu’elles en sont victimes, y compris les femmes noires et racisées, les femmes immigrantes, réfugiées et nouvellement arrivées au pays, les femmes en situation de handicap, les femmes autochtones ou les communautés 2ELGBTQI+.
- 357 000 $ au Réseau d’action des femmes handicapées du Canada, pour son projet Aborder la nature systémique de la violence fondée sur le sexe et « enraciner le changement » dans le continuum du soutien par les pairs
- 372 000 $ à GRIS-Montréal, pour son projet Perspectives et interventions du personnel scolaire sur la VFS hétérocissexiste dans les écoles secondaires québécoises
- Jusqu’à 391 000 $ for Stella, l’amie de Maimie, pour son projet Intervention par et pour les travailleuses du sexe: méthodologies, pratiques et pistes d’avenir
- 184 000 $ à l’Université du Québec à Montréal, pour son projet Consentement sexuel et stéréotypes de genre chez les jeunes Québécois
L’annonce d’aujourd’hui s’appuie sur les progrès réalisés dans le cadre du Plan d’action national pour mettre fin à la violence fondée sur le sexe de 2022. Le Plan d’action national est un cadre stratégique pour contrer la VFS qui a été entériné par le Forum fédéral, provincial et territorial des ministres responsables de la condition féminine. Le Plan d’action national repose sur cinq piliers qui se concentrent sur la collaboration intergouvernementale pour soutenir les victimes, les personnes survivantes et leurs familles; prévenir la VFS; garantir un système judiciaire réactif; mettre en œuvre des approches dirigées pas les Autochtones; garantir une infrastructure sociale solide et un environnement propice pour mettre fin à la VFS; et jeter les bases qui se concentrent sur les données, la recherche et la mobilisation des connaissances.
Citations
« La violence fondée sur le sexe est une violation des droits de la personne qui est tragiquement omniprésente dans notre société. Soutenu par le gouvernement fédéral, le travail effectué par ces six organismes pour comprendre et traiter ses causes profondes permettra d’améliorer la sécurité des femmes, des filles et des personnes 2ELGBTQI+, et contribuera à mettre fin à la violence et à créer des communautés plus sûres au Québec et dans l’ensemble du pays. »
- L’honorable Marci Ien, ministre des Femmes et de l’Égalité des genres et de la Jeunesse
« Le gouvernement du Canada s’est engagé à soutenir l’élaboration de pratiques prometteuses et de projets de recherche visant à prévenir et à contrer la violence fondée sur le sexe. Je suis fier d’appuyer ce travail à Montréal, où les organismes de défense des droits et les équipes de recherche travaillent fort pour assurer la sécurité et l’épanouissement des femmes, des filles et des personnes 2ELGBTQI+. Ces projets nous permettront de mieux comprendre la violence fondée sur le sexe et de mieux soutenir les groupes à risque et mal desservis. »
- L’honorable Steven Guilbeault, ministre de l’Environnement et du Changement climatique et député de Laurier—Sainte-Marie
Faits en bref
- En 2018, 44 % des femmes au Canada — soit environ 6,2 millions de femmes — ont déclaré que, au cours de leur vie, elles avaient subi une forme de violence de la part d’une ou d’un partenaire intime.
- En 2018, 30 % des femmes ont déclaré avoir été agressées sexuellement au moins une fois depuis l’âge de 15 ans, un taux presque quatre fois plus élevé que celui des hommes.
- Plus de 6 femmes sur 10 (61 %) âgées de 15 à 24 ans et vivant dans les provinces canadiennes ont subi des comportements sexuels non désirés dans un lieu public en 2018.
- Le financement de l’appel de propositions pour lutter contre la violence fondée sur le sexe au moyen de pratiques prometteuses et de la recherche communautaire fait partie des investissements sur cinq ans que le gouvernement du Canada a prévus dans le budget de 2021 de Femmes et Égalité des genres Canada, afin d’améliorer son Programme de financement de la lutte contre la violence fondée sur le sexe. Environ 56 millions de dollars sont engagés pour soutenir des projets qui, grâce à des pratiques prometteuses et à l’acquisition de connaissances, renforceront le secteur de la violence fondée sur le sexe.
- Le budget de 2022 prévoyait un investissement de 539,3 millions de dollars sur cinq ans pour aider les provinces et les territoires à mettre en œuvre le Plan d’action national pour mettre fin à la violence fondée sur le sexe.