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En référant aux multiples visages du feu, « feux de forêt dévastateurs, rage incendiaire et feux de joie », Martine Delvaux rappelle que « certaines flammes nous détruisent, quand d’autres nous éclairent » (Delvaux, 2021). Alors que d’implacables brasiers ravagent chaque année des écosystèmes entiers, d’autres flammes contestataires refusent l’ordre inique et mortifère pourtant présenté comme le seul futur possible. C’est donc à partir de la métaphore et de la polysémie du feu que ce colloque étudiant propose de penser les luttes et les possibles féministes face à un monde confronté à l’imminence de son bouleversement.
En pensant le feu à la fois dans sa portée destructrice et créatrice, ce colloque invite à réfléchir simultanément aux possibilités de (sur)vie dans ce monde qui brûle ainsi qu’aux nouveaux possibles que permettent les brasiers qui nous entourent. En prenant comme point de départ la parole des chercheur·euses émergeant·es, étudiant·es et militant·es, ce colloque se veut un espace de réflexion interdisciplinaire.
Le comité organisateur du colloque étudiant féministe reconnaît que l’Université Laval se trouve sur un lieu historique et traditionnel de rencontre et d’échange de divers peuples autochtones. L’Université Laval se trouve à la croisée du Nionwentsïo du peuple Wendat, du Ndakina du peuple Wabanaki, du Nitassinan du peuple Innu, du Nitaskinan du peuple Atikamekw et du Wolastokuk du peuple Wolastoqey. Nous exprimons notre respect, reconnaissance et solidarité avec les personnes gardiennes du territoire qui ont lutté et continuent de lutter pour la protection du vivant.