Mieux valoriser les apprentissages, une «urgence» dans la francophonie canadienne
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La valorisation de l’apprentissage tout au long de la vie est une « urgence » face au déclin des francophones hors Québec, préviennent des leaders de la francophonie canadienne, qui estiment que la nouvelle Loi sur les langues officielles pourrait encore être « enrichie ».
« Je pense à tout le travail qu’il reste à faire, mais il faudra trouver des moyens de le faire rapidement, parce qu’on n’a pas des décennies devant nous si on veut continuer à vivre en français, étudier en français, apprendre en français », a déclaré la présidente de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Liane Roy, en conclusion du Sommet national sur l’apprentissage pour la francophonie canadienne.
Rassemblés par le Réseau pour le développement de l’alphabétisme et des compétences (RESDAC), près de 300 représentants d’institutions éducatives, gouvernementales et communautaires se sont réunis de lundi à mercredi au Centre national des arts d’Ottawa.
Il est notamment ressorti des discussions un plus grand besoin de collaboration entre les institutions, qui servira à créer des « communautés apprenantes ». Certains participants ont parlé d’une compétition entre les organismes d’une même province, qui se « volent des programmes » et qui, au bout du compte, nuisent à la diversité des services offerts aux citoyens. La présidente du RESDAC, Mona Audet, a donc appelé à un « travail en partenariat ». « Les silos, ça ne marche plus. Les tirages de couvertes, on les laissera dans nos bureaux. »
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