Résumé:
Premières lignes: Depuis une dizaine d'années, de plus en plus de champs de carrière dits «hautement technologiques» se sont développés. Bioinformatique, biotechnologie, télémédecine, aérospatiale, commerce électronique: voilà autant de spécialités demandant une formation certaine en informatique et en sciences. Un problème se révèle toutefois chez les filles, surtout les filles en milieu francophone minoritaire: elles ne semblent pas intéressées à suivre la formation nécessaire pour se préparer à ce genre de carrières (Gaudet et Lapointe 2002). Statistique Canada rapporte qu'en 2000, de tous les diplômés universitaires en génie et en sciences appliquées au Canada, y compris les diplômés en informatique, seulement 24p.100 étaient des femmes (Statistique Canada, 2003). Une étude menée par Gaudet et Lapointe (2002) montre que le taux d'inscription des jeunes femmes francophones en sciences physiques, en ingénierie et en informatique à l'Université de Moncton est toujours plus bas que le taux national. L'étude d'Ollivier et Denis (2002) révèle que les femmes francophones de l'Est du Canada ont moins d'accès aux technologies d'information et de la communication (TIC), connaissent moins bien les TIC et, par conséquent, les utilisent moins souvent que leurs concours anglophones ayant un revenu et une éducation semblables. Ce manque de familiarité avec les TIC influe certainement sur leur choix de carrière.
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