Campagne du travail invisible

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Campagne du travail invisible - Communiqué #2 Choisir sans s’appauvrir, le travail invisible, ça compte ! 3e Journée annuelle du travail invisible : sous le signe de la conciliation famille - travail L’AFEAS MOBILISE SES MEMBRES ET INTERPELLE LES PARTIS EN CAMPAGNE Montréal, le 1er avril 2003 – Pour la 3e année consécutive, l’Afeas souligne en ce premier mardi d’avril la Journée du travail invisible afin d’attirer l'attention sur ce travail effectué principalement par les femmes auprès des enfants et des personnes en perte d’autonomie. Cette année, la classe politique en campagne électorale a fait sien le thème que l’Afeas avait choisi de privilégier dès juin 2002, à savoir la conciliation famille - travail. «Les chefs des trois principaux partis politiques nous l’ont répété encore hier soir, ils sont tous favorables à une meilleure conciliation des responsabilités personnelles et professionnelles des personnes en emploi », a déclaré Diane Brault, présidente de l’Afeas. « Mais au-delà des promesses électorales parfois très vagues qu’on nous sert depuis deux semaines, l'Afeas veut des engagements concrets, sur des mesures qui sont pour nous prioritaires et qui vont véritablement répondre aux besoins de différents groupes particulièrement vulnérables. » À cette fin, dans le cadre de sa 3e campagne de sensibilisation sur le travail invisible, l’Afeas demande à ses 17 000 membres, regroupées au sein de ses groupes locaux (400) et régionaux (12) de poser cinq questions aux candidates et aux candidats de leurs comtés respectifs . Ces questions de l’Afeas sont : Question 1 : Votre parti est-il prêt à accorder un gel de remboursement des prêts étudiants, capital et intérêts, pour la mère et/ou le père qui reste au foyer avec son enfant durant le congé de maternité, le congé parental et le congé d’adoption (max. 52 semaines) ? Question 2 : Votre parti est-il prêt à étendre un éventuel Régime québécois d’assurance parentale à toutes les femmes qui accouchent, en leur assurant une prestation hebdomadaire minimale, équivalente à 90% du salaire minimum pour 40 heures de travail/semaine (90% X 7,30$ X 40h. = 262.80$) ? Question 3 : Votre parti est-il prêt à reconnaître le travail des aidantes et des aidants en leur accordant un crédit d’impôt remboursable ? Question 4 : Votre parti est-il prêt à accorder aux salariés à temps partiel les mêmes bénéfices sociaux que ceux versés aux salariés à temps plein ? Question 5 : Votre parti est-il prêt à obliger les entreprises à instaurer des programmes pour permettre à leurs employées et employés de concilier la famille et le travail, quel que soit leur statut d’emploi ? « Il ne fait aucun doute que les réponses que nous allons recevoir vont nous aider à faire nos choix » a poursuivi la présidente de l’Afeas. « Nous avons été agréablement surprises de voir que le thème de la conciliation devenait un enjeu électoral, ce qui nous permet de mettre de l’avant nos revendications les plus importantes et nous donne l’occasion d’interpeller les candidates et les candidats de tous les partis, partout au Québec. Mais que va-t-il se passer le 15 avril prochain ? Les membres de l’Afeas ont la ferme intention de veiller à ce que les engagements du parti qui prendra le pouvoir ne restent pas lettre morte et d’amener le nouveau gouvernement à faire encore davantage dans ce dossier tout au long de son mandat. » Dans le cadre de sa campagne, l’Afeas réalise aussi un sondage éclair sur la conciliation famille – travail auquel toute la population est invitée à répondre à partir de son site Internet : www.afeas.qc.ca. Source : Hélène Cornellier, Coordonnatrice – Plan d’action et communication Téléphone : (514) 251-1636 Télécopieur (514) 251-9023 cornellier@afeas.qc.ca www.afeas.qc.ca