La 9e édition de l’Opération Tendre la main vise la violence envers les jeunes
Québec, le 2 décembre 2005 – C'est à l'hôtel du Parlement que madame Diane Brault, présidente de l’Afeas, lançait ce matin la neuvième édition de l’Opération Tendre la main, dans le cadre d’un petit-déjeuner-dialogue offert par le président de l’Assemblée nationale, monsieur Michel Bissonnet. Agissait à titre de marraines, la ministre de la Famille, des Aînés et de la Condition féminine, madame Carole Théberge, la porte-parole de l’opposition officielle en matière de condition féminine et députée de Terrebonne, madame Jocelyne Caron, et la députée de Lotbinière, madame Sylvie Roy.
« La 9e campagne de sensibilisation contre la violence de l’Afeas a débuté le 27 novembre dernier et se terminera le 11 décembre prochain. La force d'action de l’Opération Tendre la main repose sur la solidarité de nos 14 000 membres, de nos 350 groupes locaux et de nos 12 régions. Depuis 1997, plus de 1 324 activités ont rejoint directement 206 030 Québécoises et Québécois. », a souligné la présidente de l’Afeas.
Rappelons que l’Opération Tendre la main vise à sensibiliser la population aux conséquences néfastes des multiples violences quotidiennes sur les personnes qui les subissent, souvent en silence.
« Dans le cadre de l’Opération Tendre la main 2005, l’Afeas a choisi de cibler plus particulièrement les jeunes du primaire et du secondaire. Ces jeunes constituent notre avenir et, à ce titre, permettront ou non de développer une société sans violence. » d’ajouter madame Brault.
C’est pourquoi l’Afeas demande au ministre de l’Éducation, des Loisirs et des Sports du Québec de décréter la première semaine de décembre «Semaine de promotion pour la non violence et la paix» dans toutes les écoles primaires et secondaires et d’investir, conjointement avec la ministre de la Famille, des Aînés et de la Condition féminine, des sommes importantes pour augmenter les ressources d’aide professionnelle dans toutes les milieux, scolaires et de garde, où les jeunes, victimes de violence, devraient trouver un support significatif.
De plus, l’Afeas demande, avec les groupes de femmes de la Marche mondiale, de mettre en place une campagne de sensibilisation sur 10 ans contre la violence faite aux femmes, incluant les petites filles. Par ailleurs, en lien avec la préoccupation majeure de l’UNICEF concernant les mutilations sexuelles, l’Afeas demande au ministre de la Santé et des Services sociaux et à la ministre de la Famille, des Aînés et de la Condition féminine de mettre en place des mesures efficaces telles que des programmes de sensibilisation afin de faire disparaître cette coutume aliénante envers les jeunes filles, coutume perpétuée non pas en vertu d’une religion mais plutôt du désir de les contrôler.
À propos de l’Afeas : L'Afeas regroupe en association 14 000 Québécoises intéressées à la promotion des femmes et à l'amélioration de la société. www.afeas.qc.ca
- 30 -
Source :
Hélène Cornellier, Coordonnatrice du plan d’action et des communications
Téléphone : (514) 251-1636 -- www.afeas.qc.ca