Le Canada se dote d'un nouvel outil puissant qui pourra mesurer l'apprentissage tout au long de la vie

Le Canada se dote d'un nouvel outil puissant qui pourra mesurer l'apprentissage tout au long de la vie

Le 15 mai 2006 – Le Conseil canadien sur l’apprentissage (CCA) lance aujourd’hui un outil original et puissant apte à informer les Canadiens au sujet de leurs progrès en apprentissage : l’indice composite de l’apprentissage.

Bien que certains des résultats de l’indice composite de l’apprentissage (ICA) dépictent une situation plutôt décourageante de l’état général des Canadiens entant qu’apprenants, l’organisme national qui a créé l’indice dit qu’il y a de l’espoir.

La situation peut s’améliorer si la perception canadienne de l’apprentissage estmodifiée afin qu’elle représente l’apprentissage tout au long de la vie. En examinant les facteurs qui contribuent à l’apprentissage des jeunes aussi bienque celui des adultes, en milieu de travail et ailleurs, l’ICA tient clairement compteque les Canadiens sont de bons apprenants lorsqu’ils fréquentent l’école mais neréussissent pas très bien une fois leur scolarisation terminée.

Le Canada reçoit en général une note de passage—73 sur une échelle de 100—mais accuse un certain retard dans certains domaines. Par exemple, 42 % des adultes canadiens n’ont pas les compétences en littératie nécessaire pour réussirdans une économie du savoir. De plus, seulement 35 % des Canadiens reçoiventde la formation en milieu de travail.

« C’est tout un problème », dit M. Paul Cappon, président-directeur général du CCA. « Les élèves et les étudiants canadiens réussissent relativement bien tantqu’ils poursuivent leurs études, mais une fois celles-ci achevées, nos résultatscollectifs sont décevants et nous devons les améliorer si nous voulons restercompétitifs. »

En un coup d’oeil, la carte de l’ICA illustre là où les Canadiens doivent améliorer lesconditions d’apprentissage. Aussi, le CCA en souligne toute l’importance. Entâchant de traiter des questions soulevées dans l’indice, les communautés pour rontentamer leur progression afin de bénéficier des avantages d’une société d’apprentissage.

« L’apprentissage, poursuit M. Cappon, ne commence pas et ne finit pas dans lasalle de classe. Pour réussir, les Canadiens doivent continuer d’apprendre toute leurvie durant. Notre cohésion sociale, notre santé, notre croissance économique etnotre place dans le monde en dépendent. »

Le CCA n’est d’ailleurs pas seul à faire ce constat. Le Conseil a réalisé auprès d’un échantillon de Canadiens une enquête dont les résultats ont paru en avril 2006. Cette enquête révèle que 97 % des répondants croient que l’apprentissage continu est au coeur de la réussite du Canada. En outre, lorsqu’on leur a présenté des données sur 11 domaines d’apprentissage, la plupart des personnes interrogées ont estimé que les Canadiens obtiennent des résultats décevants dans neuf d’entreeux. Par exemple, seulement 35 % des salariés au pays participent à desprogrammes de formation reliés à leur emploi, alors que les Canadiens estiment quele taux de participation devrait être d’au moins 61 % des traivailleurs.

M. Cappon estime que l’ICA est à la fois un outil de recherche et un déclencheur du changement : « En disposant d’une synthèse des divers aspects del’apprentissage, nous avons une idée beaucoup plus claire de nos forces et de nos faiblesses. L’indice nous aidera à comprendre pourquoi nous obtenons des résultats décevants dans certains des domaines d’apprentissage les plus critiques. Il favorisera un dialogue national – qui n’a que trop tardé – sur l’importance del’apprentissage toute la vie durant au Canada. »

L’indice est composé de 15 indicateurs d’apprentissage qui reflètent tous les stades de la vie. L’indice comprend par exemple, des données reliées au développement des jeunes, les taux de scolarisation postsecondaire et ladisponibilité de la formation reliée au milieu de travail. Ces indicateurs sontcombinés de façon à ce qu’une ‘note’ puisse en être calculée de façon àillustrer comme les conditions d’apprentissage au Canada appuient le bien-être social et économique. À l’aide de l’indice, les Canadiens pourront désormais suivre l’évolution de leurs communautés et évaluer leurs progrès au fil du temps.

L’intégralité des données de l’indice composite de l’apprentissage est disponible par l’entremise d’une carte du Canada interactive. Cette carte comporte les résultats pour chacune des 27 villes principales du pays.

Le Conseil canadien sur l’apprentissage est un organisme indépendant à but non lucratif, financé en vertu d’une entente avec Ressources humaines et Développement social Canada. Il a pour mission de favoriser et de soutenir laprise de décisions fondées sur des éléments objectifs sur l’apprentissage à tousles stades de la vie, depuis la petite enfance jusqu’au milieu de travail et audelà.

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Pour un complément d’information, contacter :
Elizabeth Everson
Directrice, Communications
Conseil canadien sur l’apprentissage
215-50, rue O’Connor
Ottawa ON K1P 6L2
Tél. : 613.786.3230 poste 207
Cell. : 613.222.2879
beverson@ccl-cca.ca

 


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