Le bonheur comme finalité de l'éducation
Par Gaston Marcotte, professeur associé à la Faculté des sciences de l’éducation de l’Université Laval et président fondateur du Mouvement Humanisation.
Québec, le 15 mai 2007 - le Mouvement Humanisation appuyé par des vétérans de l’éducation vient de proposer le bonheur comme finalité ultime de l’institution éducative. Le professeur Gaston Marcotte de la Faculté des sciences de l’éducation de l’Université Laval a défendu cette étonnante proposition lors du 2e colloque du Mouvement Humanisation dont il est le président-fondateur.
Dans ses efforts pour extirper l’éducation de la crise qui perdure depuis des décennies, ce jeune mouvement éducatif a reçu l’appui de vieux routiers de l’éducation. Parmi ceux-ci, on retrouve Thomas de Koninck de l’Université Laval, Charles Caouette, anciennement de l’Université du Montréal et Renald Legendre de l’Université du Québec à Montréal et Pierre Demers de l’Université de Sherbrooke. Ces éminents universitaires se sont tous engagés au cours de leur longue carrière à améliorer le système québécois d’éducation. Ils sont convaincus de la nécessité de refonder l’éducation si le Québec espère s’extirper du cercle vicieux des réformes. Même Edgar Morin a accepté, à 86 ans, d’appuyer ce jeune mouvement québécois qui vise à faire respecter le droit inaliénable de chaque enfant à une éducation et à une éthique humanisantes.
Le professeur Marcotte a démontré lors du colloque que tous les humains aspirent naturellement à vivre heureux. Mais, ils n’héritent qu’en potentiel les processus mentaux (conscience de soi, raison, langage, apprentissage, créativité, moralité, autonomie) qui leur permettront de devenir autonomes et responsables dans leur poursuite du bonheur. Cependant, sans une éducation humanisante axée sur l’actualisation de ces potentialités mentales, les humains ont beaucoup de difficulté à satisfaire les besoins essentiellement humains dont dépend leur bonheur individuel et collectif. Le mathématicien-philosophe anglais Bertrand Russel aurait même dit que « la recherche rationnelle du bonheur, si elle était généralisée, suffirait à régénérer le monde ».
Le bonheur comme finalité de l’institution éducative est aux antipodes des finalités proposés par le Rapport final des États généraux sur l’éducation à savoir «instruire», «socialiser» et «qualifier». De fait, ce ne sont pas là des finalités, mais des moyens et qui ne sont aucunement fondés dans le rapport.
Le Mouvement Humanisation est convaincu que le bonheur comme finalité ultime de l’éducation est la meilleure réponse à l’incommensurable ignorance, pauvreté, misère et souffrance causées directement par le sous-développement humain. Une telle finalité permettrait également d’extirper l’éducation de sa crise actuelle qui perdure malgré les réformes qui se succèdent. Sa tâche maintenant est d’en convaincre le peuple québécois.
Dans ses efforts pour extirper l’éducation de la crise qui perdure depuis des décennies, ce jeune mouvement éducatif a reçu l’appui de vieux routiers de l’éducation. Parmi ceux-ci, on retrouve Thomas de Koninck de l’Université Laval, Charles Caouette, anciennement de l’Université du Montréal et Renald Legendre de l’Université du Québec à Montréal et Pierre Demers de l’Université de Sherbrooke. Ces éminents universitaires se sont tous engagés au cours de leur longue carrière à améliorer le système québécois d’éducation. Ils sont convaincus de la nécessité de refonder l’éducation si le Québec espère s’extirper du cercle vicieux des réformes. Même Edgar Morin a accepté, à 86 ans, d’appuyer ce jeune mouvement québécois qui vise à faire respecter le droit inaliénable de chaque enfant à une éducation et à une éthique humanisantes.
Le professeur Marcotte a démontré lors du colloque que tous les humains aspirent naturellement à vivre heureux. Mais, ils n’héritent qu’en potentiel les processus mentaux (conscience de soi, raison, langage, apprentissage, créativité, moralité, autonomie) qui leur permettront de devenir autonomes et responsables dans leur poursuite du bonheur. Cependant, sans une éducation humanisante axée sur l’actualisation de ces potentialités mentales, les humains ont beaucoup de difficulté à satisfaire les besoins essentiellement humains dont dépend leur bonheur individuel et collectif. Le mathématicien-philosophe anglais Bertrand Russel aurait même dit que « la recherche rationnelle du bonheur, si elle était généralisée, suffirait à régénérer le monde ».
Le bonheur comme finalité de l’institution éducative est aux antipodes des finalités proposés par le Rapport final des États généraux sur l’éducation à savoir «instruire», «socialiser» et «qualifier». De fait, ce ne sont pas là des finalités, mais des moyens et qui ne sont aucunement fondés dans le rapport.
Le Mouvement Humanisation est convaincu que le bonheur comme finalité ultime de l’éducation est la meilleure réponse à l’incommensurable ignorance, pauvreté, misère et souffrance causées directement par le sous-développement humain. Une telle finalité permettrait également d’extirper l’éducation de sa crise actuelle qui perdure malgré les réformes qui se succèdent. Sa tâche maintenant est d’en convaincre le peuple québécois.
Consultez:
- Le site du Mouvement Humanisation: www.mouvementhumanisation.org
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