Les droits de scolarité sont trop élevés, selon un sondage réalisé à la demande conjointe de l'Association canadienne des professeures et professeurs d'université (ACPPU) et de la Fédération canadienne des étudiantes et étudiants (FCEE)

Les droits de scolarité sont trop élevés, selon un sondage réalisé à la demande conjointe de l'Association canadienne des professeures et professeurs d'université (ACPPU) et de la Fédération canadienne des étudiantes et étudiants (FCEE)

Ottawa, le 23 novembre 2007 - Plus de 80 % des Canadiens estiment que les droits de scolarité universitaire devraient être diminués ou gelés, d'après un récent sondage mené à l'échelle nationale et portant sur la façon dont la population perçoit les droits de scolarité, l'accès aux études et la performance du gouvernement fédéral dans le dossier de l'enseignement postsecondaire.

"Les Canadiens ont formulé une opinion claire : ils jugent le coût des études postsecondaires beaucoup trop élevé", soutient Greg Allain, président de l'Association canadienne des professeures et professeurs d'université (ACPPU). "Il est temps que les gouvernements tiennent compte de l'avis de la population."

Le sondage Harris-Décima, réalisé à la demande conjointe de l'Association canadienne des professeures et professeurs d'université (ACPPU) et de la Fédération canadienne des étudiantes et étudiants (FCEE), a également permis de relever les faits suivants :

  • Soixante-douze pour cent des Canadiens affirment que la gestion du dossier de l'éducation par le gouvernement influencera leur vote de façon prépondérante ou non négligeable aux prochaines élections.
  • Cinquante-cinq pour cent soutiennent que la mesure la plus importante que le gouvernement devrait prendre dans le dossier de l'enseignement postsecondaire serait de diminuer les droits de scolarité. Dans les provinces atlantiques, ce pourcentage grimpe à 77 %.

"Les réductions d'impôt ne rendent pas l'éducation plus abordable et ne contribuent pas à alléger la dette des étudiants. Les résultats de ce sondage semblent indiquer que le gouvernement et les Canadiens ne sont pas sur la même longueur d'onde en ce qui a trait à l'établissement des priorités dans les dépenses relatives aux programmes sociaux", déclare Amanda Aziz, présidente nationale de la FCEE.

Des représentants de l'ACPPU ainsi qu'une quarantaine de professeurs, de bibliothécaires et de membres du personnel enseignant du pays tout entier rencontrent des députés et des sénateurs pour discuter des façons dont le gouvernement fédéral peut améliorer la qualité et l'accessibilité à l'éducation et à la recherche postsecondaires au Canada.

A cette occasion, les représentants de l'ACPPU mettront l'accent sur les défis que les universités et les collèges canadiens sont appelés à relever, à savoir :
  • Les subventions
  • Les droits de scolarité
  • Le recrutement et le maintien en fonction de professeurs et de chercheurs de premier rang