Les Québecois sont en tête au Canada en ce qui concerne le soutien des changements en éducation

Les Québecois sont en tête au Canada en ce qui concerne le soutien des changements en éducation

Mais ils sont les critiques qui se font le plus entendre sur la mise en œuvre de ces changements

Toronto, le 23 novembre 2007 - Les québécois sont les premiers au Canada à soutenir et à critiquer les réformes en matière d’éducation, selon le rapport Courverture du livre L’Éducation publique au Canada – Faits, tendances et attitudesL'Éducation publique au Canada – Faits, tendances et attitudes, qui vient d’être publié par l’Association canadienne d’éducation. 40 pour cent croient que les changements vont dans la bonne direction, soit 13 pour cent de plus que la moyenne nationale de 27 pour cent. Le public du Québec était aussi plus probablement enclin que la plupart des Canadiens à exprimer beaucoup ou assez de confiance dans les politiques d’éducation provinciale.

En opposition à ces voix de soutien, il y a un grand nombre d’opinions qui remettent en question le succès de récents changements en éducation au Québec. Les Québécois sont moins que deux fois moins enclins (16 pour cent par rapport à la moyenne nationale de 40 pour cent) à évaluer que les changements qu’ils ont constaté dans les écoles sont réussis dans une certaine mesure et presque deux fois plus susceptibles d’indiquer qu’ils ne sont pas réussis (28 pour cent contre une moyenne nationale de 15 pour cent).

« Nous ne pouvons présumer que le débat public intense à propos de la réforme se soit directement répercuté sur les opinions des Québécois en matière d’éducation, mais nous pouvons postuler qu’il peut avoir contribué à l’avis supérieur à la moyenne des résidents du Québec selon lequel il y a eu trop de changements en éducation et à la perception généralement négative du succès de ces changements, » a dit Claire Lapointe, Directrice du Centre de recherche et d’intervention sur la réussite scolaire (CRIRES) et membre du conseil de l’ACE.

Un point de vue différent émerge du Programme de formation de l’école québécoise, selon Penny Milton, chef de la direction de l’ACE : « L’ironie est que malgré le fait que la Réforme ait été hautement contestée au Québec, d’après notre perspective nationale, les chefs de file en éducation au Canada ont remarqué le Programme de formation de l’école québécoise.En fait, beaucoup le considère comme étant en tête de la courbe canadienne en termes de mise en œuvre des changements nécessaires à préparer les étudiants pour le 21e siècle, et nous espérons que les autres provinces suivront l’exemple du Québec dans l’avenir ».