L'ADQ créé un tollé en évoquant l'abolition des cégeps

L'ADQ créé un tollé en évoquant l'abolition des cégeps

Une déclaration de Gilles Taillon, adjoint du chef de l'Action démocratique du Québec (ADQ) a suscité de vives réactions de la part de députés péquistes ainsi que de protagonistes du milieu (incluant la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ), la Fédération des cégeps, la Fédération des commissions scolaires (FCSQ), la Fédération autonome du collégial (FAC) et la Centrale des syndicats du Québec (CSQ)).

Le tumulte a été provoqué par M. Taillon qui a évoqué lors d'une activité de financement à laquelle il assistait le 26 novembre dernier, l'intention de son parti de restructurer le système d'éducation postsecondaire en abolissant les programmes préuniversitaires des cégeps et des collèges.

"Après l'abolition des commissions scolaires, l'ADQ propose maintenant l'abolition des cégeps. A quand l'abolition du ministère de l'Education, du Loisir et du Sport ?" lance un communiqué diffusé par la Centrale des syndicats du Québec. La FAC soulève quant à elle que cette volonté d'abolir la formation préuniversitaire dans les cégeps, "révèle une fois de plus l'ignorance et l'insuffisance de cette formation politique en ce qui a trait aux enjeux touchant l'enseignement supérieur au Québec".

Rappelons qu'en 2004, à l'issue du Forum sur l'avenir des cégeps, le gouvernement avait reconnu que ces institutions répondaient aux besoins de la population québécoise et pris la décision de renforcer le modèle actuel des cégeps.

Une petite tourmente médiatique qui a permis aux protagonistes du domaine de mettre de l'avant la portée éducative et économique des cégeps au Québec. Celle-ci venant d'ailleurs d'être reconnue officiellement la semaine dernière par l'Assemblée nationale du Québec qui adoptait une motion pour souligner les 40 ans de cette institution.

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