Admission au collégial - Le gouvernement précise les modifications au règlement sur le régime des études collégiales afin de réduire le décrochage au secondaire
Québec, le 25 janvier, 2008 - La ministre de l'Education, du Loisir et du Sport et ministre de la Famille, Mme Michelle Courchesne, a tenu à apporter des précisions concernant l'information véhiculée dans un quotidien montréalais relativement aux conditions d'admission à l'enseignement collégial.
«Je dois préciser d'entrée de jeu qu'il est faux de dire que les étudiants n'ont plus besoin de diplôme d'études secondaires (DES) pour être admis à l'enseignement collégial. Le DES demeure une exigence incontournable. Toutefois, le fait d'admettre sous certaines conditions des étudiants à qui il manque six crédits encouragera leur poursuite et leur persévérance aux études», a déclaré la ministre Courchesne.
«Pour nous, ces mesures constituent autant de moyens de réduire le décrochage à la fin du secondaire sans compromettre la valeur du diplôme et la qualité de l'enseignement reçu», a affirmé la ministre.
«Nous n'avons aucunement l'intention de réduire les exigences d'admission. L'admission conditionnelle ne s'applique que pour une seule session pendant laquelle les élèves devront avoir complété leurs unités du secondaire. Nous voulons ainsi nous assurer de conserver dans le milieu scolaire les étudiants qui ne se présentent plus dans les commissions scolaires pour obtenir les cours manquants», a ajouté Mme Courchesne.
La ministre a également souligné que les étudiants admis sous ces conditions ne seraient pas soumis à une surcharge de cours. L'horaire sera aménagé de manière à tenir compte des cours manquants au secondaire et sera complété par ceux du collégial dont l'élève possède déjà les préalables requis.
«En ce qui a trait au DEC général, l'étudiant qui aspire à l'obtenir devra faire face aux mêmes exigences que pour tout autre DEC. Contrairement aux prétentions de certains observateurs, ce type de diplôme va permettre un accès plus facile à l'université dans des disciplines qui n'exigent aucun préalable et procurer un net avantage sur le marché du travail par rapport au titulaire d'un simple DES», a poursuivi la ministre.