MONTREAL, le 26 fév. /CNW Telbec/ - "Le gouvernement Harper se targue de Faire progresser l'égalité des femmes, pourtant nous cherchons en vain dans le budget les mesures qui permettraient de concrétiser cette promesse !", de déclarer Mme Michèle Asselin, présidente de la Fédération des femmes du Québec (FFQ).

Alors que la FFQ, à l'instar de groupes de femmes en provenance de différents pays, est à New York pour participer à la 52e session de la Commission de la condition de la femme de l'ONU, qui aborde la question du financement, de la promotion de l'égalité des sexes et du rôle des états en cette matière, le gouvernement canadien, qui se prétend être leader en matière de droits des femmes, fait piètre figure avec son nouveau budget.

Après s'être attaqué, dans un passé récent, à la capacité des groupes de femmes de défendre les droits à l'égalité, en coupant leur financement au niveau de la représentation politique, et après avoir aboli le programme de contestation judiciaire, qui permettait de financer la défense du droit des femmes devant les tribunaux, le gouvernement conservateur, avec le budget Flaherty, en rajoute. "L'élimination des discriminations à l'égard des femmes exigent beaucoup plus qu'une mention d'à peine sept lignes dans un budget. Comment le gouvernement Harper a-t-il pu faire la sourde oreille, encore une fois, aux revendications des groupes femmes alors qu'il avait toute la marge de manoeuvre nécessaire avec les surplus importants dont il dispose ? Au cours de la prochaine année, le gouvernement prévoit élaborer un plan d'action pour faire progresser l'égalité des femmes. Or, les problèmes sont connus et les solutions identifiées. L'heure est venue de passer à l'action, sinon les écarts entre les femmes et les hommes s'accroîtront davantage !", de conclure Mme Asselin.

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Source : Fédération des femmes du Québec, www.ffq.qc.ca

Communiqué au http://www.cnw.ca/fr/releases/archive/February2008/26/c6440.html