QUEBEC, le 13 mars /CNW Telbec/ - "Nous déplorons le peu de mesures concrètes pour appuyer l'ensemble des familles. C'est très décevant, étant donné l'ampleur des besoins, plus particulièrement pour les familles à faible revenu", de déclarer Mme Michèle Asselin, présidente de la FFQ.

Services de garde

La FFQ salue la bonification du crédit d'impôt pour frais de garde. Toutefois, bien que le gouvernement Charest respecte son engagement à poursuivre le déploiement des services de garde en créant les 20 000 places manquantes, nous déplorons que la création des places additionnelles soit étalée sur cinq ans. Des milliers de familles du Québec attendent désespérément une place dans un service de garde et cette situation risque de s'aggraver avec l'augmentation des naissances observée depuis deux ans. Au moins 7 000 nouvelles places dans les Centres de la petite enfance auraient été nécessaires dès cette année. Par ailleurs, ce budget ne présente aucune mesure pour consolider et développer les services de garde en milieu scolaire. Pourtant les besoins sont grands là aussi. Bref, au chapitre des services de garde, encore trop de familles sont toujours laissées pour compte !

Lutte à la pauvreté des familles

Mis à part la création d'une fonds de 400 M$ sur 10 ans, en partenariat avec la Fondation Chagnon pour "favoriser le développement des enfants de 0 à 5 ans vivant en milieu vulnérable", aucune mesure n'est prévue pour faire échec à la pauvreté de leurs parents. En effet, nulle augmentation du budget du programme d'Aide aux personnes et aux familles ne permet de présager une amélioration de la situation pour les personnes assistées sociales. "Or, les enfants visés par le fonds Chagnon sont en grande partie issus de ces familles et on peut se demander de quelle façon on entend favoriser leur développement tout en maintenant leurs parents dans la pauvreté !" déplore Sylvie Lévesque, coordonnatrice de la Fédération des associations de familles monoparentales et recomposées du Québec. Il est aussi inacceptable que dans ce budget, on n'ait pas encore rétabli l'équité entre les familles monoparentales. En effet, les pensions alimentaires reçues pour les enfants continueront d'être déduites des prestations d'aide sociale ou des prêts et bourses alors qu'elles ne sont pas considérées comme un revenu au niveau de la fiscalité. Les 300 groupes communautaires Famille attendent encore une augmentation significative de leur financement afin de répondre aux multiples besoins des familles.

Améliorer la qualité de vie des aîné-e-s

L'ajout d'un 80 millions supplémentaires pour l'accélération des services des soins à domicile, bien que bienvenue, est insuffisante pour combler l'ensemble des besoins. Des sommes importantes auraient dû être allouées au développement de places d'hébergement pour les personnes en perte d'autonomie.
Des crédits d'impôt pour les bénévoles qui appuient les aidantes dites "naturelles" ne peut pallier au manque criant de ressources pour les personnes en perte d'autonomie.

Soutien à l'intégration des personnes immigrantes

La FFQ salue l'augmentation des budgets consacrés à l'intégration et à la francisation des personnes immigrantes. Souhaitons que ces mesures accélèreront leur intégration sur le marché du travail et ainsi améliorer la situation de leurs familles.

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Source : Fédération des femmes du Québec, www.ffq.qc.ca; Fédération des associations de familles monoparentales et recomposées du Québec, www.fafmrq.org

Communiqué au http://www.cnw.ca/fr/releases/archive/March2008/13/c3910.html