Une demande d'aide pour défendre une cause sans précédent dans le domaine du VIH

Une demande d'aide pour défendre une cause sans précédent dans le domaine du VIH

Une demande d'aide pour défendre une cause sans précédent dans le domaine du VIH
Le 14 février 2008, un homme reconnu coupable de voies de faits graves envers son ex compagne et le fils de celle-ci a finalement été pardonné sans condition par la Cour du Québec parce qu'elle ne lui aurait pas dévoilé sa séropositivité selon lui, alors qu'elle l'en a informé lors de leur deuxième relation sexuelle. Leur première relation sexuelle était protégée comme toutes celles qui ont suivi pendant quatre ans. C'est ainsi que ce monsieur est toujours séronégatif. Mais c'est elle qui risque d'être emprisonnée pour agression sexuelle et voies de faits graves. Que les hommes violents se le tiennent pour dit : trouvez-vous une compagne séropositive. Vous pourrez la violenter comme ça vous chante de même que ses enfants. C'est carrément à hurler! Notez que ce monsieur a eu droit à l'aide juridique pendant qu'elle doit assumer les coûts de sa défense. Aujourd'hui, elle fait faillite. Ce qui suit est une demande de soutien, appuyée entre autres par la Coalition des organismes communautaires québécois de lutte contre le sida, afin qu'elle puisse se défendre contre ces accusations. Pour elle, son fils et aussi pour toutes celles qui sont séropositives ou qui le seront un jour

VIH/SIDA : C’est à chacun de nous de se protéger!
Suite au jugement de la Cour du Québec rendu le 14 février où une femme est jugée pour agression sexuelle parce qu’elle n’a pas dévoilé sa séropositivité, je suis profondément troublée! Juste à penser que je peux être identifiée à un agresseur sexuel me répugne. Je suis une femme hétérosexuelle âgée de 43 ans vivant avec le VIH. Quotidiennement, j’apprends à accepter ma séropositivité et les conditions de vie qu’elle entraîne. J’ai toujours accepté de faire des témoignages publics, des entrevues télévisées, des textes écrits et toujours en dévoilant ma véritable identité. Voilà qu’un juge a décidé avec ses préjugés que j’étais devenue «un bourreau» et non une victime du SIDA. Depuis ce jugement, j’ai peur de continuer mes témoignages. Qu’est-ce qui me prouve que je ne serai pas condamnée parce que je vis avec le VIH?

Les juges et procureurs coupables de discrimination à l’égard des personnes vivant avec le VIH
Comment expliquer autrement le fait que la Cour du Québec puisse accorder une absolution inconditionnelle à un homme déclaré coupable de violence conjugale, sous prétexte que sa conjointe est séropositive? Comment expliquer autrement le fait que les juges et procureurs, en criminalisant des rapports sexuels protégés, ne se conforment pas aux normes d’ONUSIDA et aux Lignes directrices internationales sur le VIH/sida et les droits humains?