Le Canada améliore son indice annuel de l’apprentissage

Le Canada améliore son indice annuel de l’apprentissage

 

Ottawa, le 21 mai 2008 – Pour la deuxième année consécutive, l’Indice composite de l’apprentissage global du Canada s’est amélioré, comme le montrent les derniers résultats de cette mesure de l’état de l’apprentissage tout au long de la vie au Canada compilée par le Conseil canadien sur l’apprentissage. C’est au Québec et dans les provinces de l’Atlantique que la tendance à l’amélioration est le plus marquée.

Compilé pour la première fois en 2006, l’Indice composite de l’apprentissage (ICA) est le seul indice statistique au monde à être axé sur l’état de l’apprentissage tout au long de la vie. Il tient compte des résultats de 4 700 villes et communautés de partout au pays.

« C’est rassurant de voir que l’amélioration de l’ICA se manifeste partout au pays, non seulement dans les grands centres, mais également dans les villes et les communautés de plus petite taille », déclare Paul Cappon, président-directeur général du Conseil canadien sur l’apprentissage (CCA).

« Avec trois années de résultats compilés, nous pouvons de plus faire état des progrès ou des tendances constatés en matière d’apprentissage dans chacune des communautés canadiennes. »

Tendances de l’ICA
Selon les estimations, l’ICA au Canada s’améliore de 1,9 point par année (ou +1,9 PEPA*), une progression constante calculée à partir des indices des trois dernières années.

Cette tendance favorable est le fruit d’améliorations dans les domaines de l’apprentissage lié au travail (Apprendre à faire) et de l’apprentissage en vue de l’épanouissement personnel (Apprendre à être). En revanche, en ce qui concerne l’apprentissage en milieu scolaire (Apprendre à savoir), les résultats du Canada stagnent.

L'écart ICA se rétrécit
Depuis 2006, les plus importants gains au palmarès de l’Indice composite de l’apprentissage ont été enregistrés au Québec et dans les provinces de l’Atlantique; la plupart des 10 villes ayant le plus progressé sont situées à l’est de l’Ontario, St- John’s (Terre-Neuve) en tête (voir le tableau ci-dessous).

La tendance combinée des communautés du Québec, du Nouveau-Brunswick, de l’Île-du-Prince-Édouard, de la Nouvelle-Écosse et de Terre-Neuve-et-Labrador est de +2,2 PEPA, un taux d’amélioration plus important et plus soutenu que celui du reste du Canada.

Nos principales conclusions :

  • L'écart ICA, soit la différence entre les moyennes canadiennes et celles des communautés dans les provinces présentant les résultats les plus faibles, a diminué de 8 points depuis 2006.
  • La progression dans les communautés rurales (+2,0 PEPA) suit, à peu de choses près, le rythme de celle des grandes villes (+2,1 PEPA)
  • Avec des ICA de 93, Victoria et Ottawa sont désormais les plus performantes des grandes villes canadiennes, suivies de Calgary et de Gatineau, avec des ICA de 92.

L’ICA s’appuie sur des indicateurs statistiques qui rendent compte des nombreuses manières dont les Canadiens apprennent, que ce soit à l’école, à la maison, au travail ou au sein de la communauté.

Les indicateurs s’articulent autour de quatre piliers déterminés par l’UNESCO :

  • Apprendre à savoir – développement des compétences et des connaissances comme la littératie, la numératie et la réflexion critique. Le taux de participation aux études postsecondaires est un bon exemple d’indicateur pour ce pilier.
  • Apprendre à faire – acquisition de compétences pratiques, étroitement liées à la réussite professionnelle, comme dans le cadre d’une formation en milieu de travail.
  • Apprendre à vivre ensemble – culture du respect et de l’altruisme, qui contribue à la cohésion de la société. Ces éléments tendent à mesurer la cohésion sociale. Un bon exemple est la participation à des clubs et à des organisations.
  • Apprendre à être – domaines d’apprentissage liés à la créativité, à l’épanouissement personnel et au bien-être sur les plans physique, social et spirituel. L’accès aux services Internet à large bande en est un exemple.

L’ICA a éveillé l’intérêt de l’Europe et de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). De plus, la structure et la méthode de calcul de l’ICA ont fait l’objet d’une évaluation technique du Centre commun de recherche de la Commission européenne, qui se spécialise dans la mise au point et l’évaluation d’indices composites. Le Centre les a jugées « rigoureuses et fiables ».

Tableau A : Villes canadiennes affichant la plus importante amélioration

Ville Tendance de l’ICA
(PEPA*)
St. John’s (Terre-Neuve-et-Labrador) + 9.3
Saanich (Colombie-Britannique) + 6.3
Kitchener (Ontario) + 6.1
Laval (Québec) + 5.8
Saint John (Nouveau-Brunswick) + 5.7
Cambridge (Ontario) + 5.6
Charlottetown (Île-du-Prince-Édouard) + 5.3
Kelowna (Colombie-Britannique) + 5.3
Lévis (Québec) + 4.9
Gatineau (Québec) + 4.8
* PEPA = points estimatifs par année

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Le Conseil canadien sur l’apprentissage est un organisme indépendant à but non lucratif financé en vertu d’une entente avec Ressources humaines et Développement social Canada. Il a pour mission de favoriser et de soutenir la prise de décisions fondées sur des éléments objectifs en ce qui concerne l’apprentissage à tous les stades de la vie, depuis la petite enfance jusqu’au troisième âge.

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