Quand les employés vont à l’école
Un article de Caroline Rodgers
La Presse Affaires, 2 septembre 2008
C’est la rentrée des classes dans les universités québécoises aujourd’hui. Parmi les étudiants qui retournent sur les bancs d’école, certains n’y vont pas dans l’espoir d’obtenir un emploi à la fin de leurs études. Car un emploi, ils en ont déjà un.
Ils ont plutôt un but précis, celui de décrocher un diplôme supplémentaire qu’ils pourront fièrement rapporter… au bureau. Et pour cause: c’est le patron qui paye les cours!
C’est le cas de Jean-François Aubin, ingénieur du service à la clientèle chez CAE, entreprise de Montréal qui fabrique et vend des simulateurs de vol partout dans le monde. En octobre dernier, M. Aubin a terminé son MBA en gestion des technologies.
C’est son employeur qui a payé tous ses frais de scolarité. Et on lui a permis de prendre des journées de congé pour assister à ses cours, donnés de façon intensive trois jours par mois, du vendredi au dimanche.
«La formation est l’un des atouts importants que l’on offre à nos employés, dit Pascale Alpha, directrice des communications mondiales chez CAE. Nous avons un centre de perfectionnement à l’interne, mais si on ne peut pas offrir les cours dont ils ont besoin sur place, on les encourage à se développer à l’extérieur.»
Évidemment, les cours doivent être reliés au travail de l’employé et lui permettre de développer ses capacités dans l’entreprise. Et il doit réussir ses cours pour qu’on lui rembourse les droits de scolarité. De plus, s’il s’agit d’un programme à long terme, l’employé doit s’engager à rester un certain temps au sein de l’entreprise à la fin de ses études.
«C’est une entente gagnant-gagnant, dit Mme Alpha. D’un côté, on veut que nos employés soient toujours à la fine pointe des technologies et soient les meilleurs. Et l’employé, de son côté, est content que l’on investisse en lui.»
L’investissement dans la formation rapporte autant à l’entreprise qu’au travailleur.
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