Les maisons d'hébergement du Québec partagent leur expertise avec le monde

Les maisons d'hébergement du Québec partagent leur expertise avec le monde

Les maisons d'hébergement du Québec partagent leur expertise avec le monde
MONTREAL, le 8 sept. /CNW Telbec/ - Des représentantes du Regroupement provincial des maisons d'hébergement et de transition pour femmes victimes de violence conjugale participent à la première réunion mondiale des travailleuses des maisons d'hébergement pour femmes victimes de violence. Du 8 au 11 septembre, pour la première fois dans l'histoire, des travailleuses des maisons d'hébergement pour femmes victimes de violence de 51 pays se réuniront pour exiger la fin de cette épidémie qu'est la violence contre les femmes. Des membres du conseil d'administration et une employée du Regroupement sont actuellement à Edmonton, capitale de l'Alberta, pour participer à ce sommet de quatre jours qui réunira quelque 800 travailleuses des maisons d'hébergement. "J'ai eu l'honneur d'être invitée à participer à cette réunion internationale", a signalé Rolande Clément, présidente du Regroupement. "C'est une opportunité pour parler du travail et de l'expertise québécoise en matière de soutien aux femmes et aux enfants qui essayent d'échapper à la violence". "Aujourd'hui, je présenterai le séminaire que nous avons développé pour aider nos partenaires (policier-e-s, avocat-e-s, professionnel-le-s, etc.) à mieux identifier la violence conjugale, à la distinguer des conflits qui peuvent survenir dans un couple. J'ai aussi hâte de connaître les approches développées ailleurs". "Pour ma part, demain, j'exposerai à mes collègues des autres pays, les démarches qui ont permis d'obtenir un investissement supplémentaire de 30 M $ du gouvernement du Québec pour rendre les services des maisons d'hébergement accessibles aux femmes et aux enfants d'ici", de dire Louise Riendeau, coordonnatrice des dossiers politiques au Regroupement. Malgré leur vaste connaissance et expérience de première ligne, les travailleuses des maisons d'hébergement ont rarement l'occasion de participer à de telles conférences sur la violence conjugale. Leurs voix doivent être écoutées par les chercheurs, les juges, les avocats, la police, les travailleurs et travailleuses sociaux et les psychologues qui interviennent aussi dans ce domaine. Pour une description complète des exposés qui seront présentés à cette 1re Conférence mondiale des Maisons d'hébergement pour femmes victimes de violence, visitez le site http://www.womenshelter.ca/ L'Alberta Council of Women's Shelters (ACWS), qui représente 41 maisons d'hébergement, est l'organisateur de cette rencontre internationale, à Edmonton. -------- Source : communiqué au http://www.cnw.ca/fr/releases/archive/September2008/08/c2486.html