Le vote des femmes francophones

Le vote des femmes francophones

Vote des femmes francophones « Les conservateurs nous ont rappelé que nous sommes 'juste' des femmes »
Ottawa, 8 octobre 2008 – À quelques jours du scrutin fédéral, l’Alliance des femmes de la francophonie canadienne (AFFC) demande aux femmes francophones de voter pour un candidat ou une candidate qui a à cœur leurs intérêts et ceux de leur famille : « Le gouvernement minoritaire conservateur n’a pas bien compris les défis des femmes francophones en contexte majoritaire anglophone », affirme la présidente de l’organisme national, Paulette Sonier Rioux. « Beaucoup d’organismes travaillent concrètement pour la santé et la sécurité des femmes et de leurs enfants, l’accès à la vie économique, l’éducation, la culture, le droit de la famille et l’équité salariale. Ces organismes, la plupart fonctionnant grâce au bénévolat des femmes, ont vu leur capacité de mettre en branle des projets considérablement réduite par les coupures effectuées par le dernier gouvernement minoritaire », explique la présidente. En effet, le gouvernement de Stephen Harper a coupé, entre autres, 5 millions de dollars sur deux ans à Condition féminine Canada (sur un budget d’environ 25 millions de dollars) et fermé la grande majorité de ses bureaux régionaux à travers le pays. Les coupures administratives à Condition féminine Canada ont compromis également le volet recherche : « Cette coupure rend le gouvernement incapable de répondre aux besoins émergeants des femmes francophones en matière d’égalité réelle », estime Madame Sonier Rioux. « Un gouvernement ne peut rien faire à l’aveuglette. Il lui faut des données non seulement quantitatives mais également qualitatives sur les besoins des différentes populations.» Madame Paulette Sonier Rioux précise que c’est grâce à des organismes qui font des recherches pointues que des solutions sont apportées et que des lois qui favorisent la famille sont adoptées. Le gouvernement de Stephen Harper a aussi annoncé la fin du Programme de contestation judiciaire (PCJ) qui permettait aux minorités et à d’autres populations particulières - notamment les femmes qui se sentent lésées dans leurs droits mais ont peu de moyens financiers, d’aller en cour. Il l’a remplacé par un programme d’appui aux droits linguistiques, obtenu en bonne partie grâce aux efforts de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA), dont l’AFFC est membre. Selon la présidente de l’AFFC, le manque de vision et les coupures du dernier gouvernement conservateur fédéral ont envoyé un message clair aux femmes francophones : « Les conservateurs nous ont rappelé que nous sommes 'juste' des femmes. Et pourtant nous, les femmes francophones, sommes très fières d’en être. ». L’Alliance des femmes de la francophonie canadienne (AFFC) est le seul organisme qui représente, au niveau national, les femmes francophones en contexte majoritaire anglophone. Sa mission consiste à défendre les intérêts des femmes et de leur famille, de revendiquer leurs droits et d’appuyer leurs actions menant au développement et à l’épanouissement de leurs communautés. - 30 - Renseignements et entrevues : www.affc.ca • 613-822-9842 • 1-866-535-9422 Porte-parole pour entrevues ► National et région Atlantique : Paulette Sonier Rioux ► Saskatchewan, Manitoba, Ontario : Lyse Hébert ► Alberta, C.-B., Yukon, T.-N.-O., Nunavut : Louisélène Villeneuve